La suite... - Un week-end à Aiton

Jeudi soir, Laura et Dorine (deux de mes cousines, presque des soeurs) me proposaient de venir passer le week-end à Aiton, leur maison de campagne. Un petit coin assez paumé il faut bien le dire, mais comme d'habitude si vous voulez en savoir plus, demandez donc à mon ami Wikipédia.

Samedi matin, me voilà donc levé à 8H. Le programme c'est de partir à 9H pour arriver à Voreppe chez mes cousines à 10H. Départ de là-bas à 10H30 pour Aiton. Arrivée vers 11H30.
Première surprise, à peine levé je veux faire mon thé. Pour cela, je dois d'abord nettoyer mon mug que je laisse imanquablement sale tous les soirs. Je fais couler l'eau chaude. Qui reste froide. Froide. Froide encore. Froide toujours. Au bout d'un moment, les deux neurones réveillés à ce moment là dans ma tête décident de se connecter et je comprends enfin. Il y a une coupure d'eau chaude. Ah la poisse! Impossible de prendre une douche à l'eau glacée sans hurler. Mais mon frère et sa copine dorment encore. Pas de douche ce matin donc, on se contentera d'un lavage de tête et de visage.

Finalement, je fais mon sac (et non, il n'était pas encore fait) et lorsque je le prends, je me rends compte qu'il est très lourd. En fait, je n'ai pratiquement pas pris de vêtements mais entre mon portable, mes cd, mon balladeur, ma DS et j'en passe et des meilleures, forcémment ça fait lourd. Tant pis.

Je pars enfin, et je ne suis même pas en retard. Finalement, après un pause d'une demie heure à Voreppe, nous partons enfin. Et là, immense sentiment de joie. Nous nous retrouvons tous les trois, trois frères et soeurs, trois amis, pour la première fois seuls en week-end, pour la première fois pouvant faire autant de bruit que nous voulons en buvant et fumant. Depuis le temps qu'on voulait se retrouver comme ça.... En fait, il y a quelques temps, ça avait bien failli marcher, mais rappelez-vous, la fête avait été gâchée...

Dans la voiture, nous parlons sans interruptions pendant tout le voyage. 1h30 à parler comme ça, il n'y a qu'avec Tatiana que ça m'arrive en général lol. Bref, tout se passe très bien. En arrivant au chalet, nous avons tout de suite constaté qu'il faisait plus chaud à l'extérieur qu'à l'intérieur. En fait, il s'agit d'un vieux chalet dont personne ne se sert d'habitude. Ou alors une ou deux fois par an. Donc, tous les volets sont constamment fermés, eau, electricité et gaz coupés. Si vous avez déjà été dans un endroit de ce style, vous savez ce que c'est que de ramener une maison à la vie. Ca prends un peu de temps, notamment pour faire monter la température qui n'a finalement été agréable qu'à partir de 19h.

Du coup, nous avons mangé dehors. Et les premières conneries sont arrivées. Il est environ 13h et Dorine tente de nous apprendre à loucher d'un oeil. Comme vous pouvez le voir, elle y arrive bien mieux que nous (elle est à droite).

(franchement, ça n'est pas aussi simple que ça en a l'air... mais il y a un truc, héhé...)

Ensuite, nous avons profité de leur terasse. En fait de terasse il s'agit d'un immense balcon en bois exposé en plein soleil. Très, très agréable, c'est l'endroit du chalet où nous avons passé le plus clair de notre temps. A fumer, à déguster un bon thé...

(et ouais, j'sais faire le lotus :p )

Durant l'après-midi nous sommes allé faire nos petites provisions. De quoi manger le soir, grignoter pendant l'appéritif, et puis deux trois trucs sucrés (des ours en guimauve recouverts de chocolat au lait... miam!). Sans oublier bien sûr ~~de quoi boire un peu~~ de quoi boire beaucoup.

Mes deux cousines décident d'acheter de la crême chantilly... Elles sont complètement folles, voilà bien une chose qui m'écoeure dès la première bouchée... Et voici donc le spectacle insoutenable auquel j'ai dû assister tout le week-end... beurk!

(très honnêtement, je ne sais pas comment elles peuvent faire ça sans vomir... même bourrées, ça n'est pas un problème pour elles!)

Finalement nous sommes rentrés au chalet, les mains pleines, les poches vides. Nous nous sommes installés devant Danny the dog, un film que je voulais voir depuis une éternité. Sympa. A la fin du film, la nuit était tombée. Aucun de nous n'a eu l'idée de regarder l'heure. Ceci est important pour comprendre quelque chose plus tard. Bref.

Nous nous installons à nouveau sur le grand balcon et on commence à papoter, à papoter, à fumer et à papoter. Je pense que tout ça dure une bonne heure et puis tout à coup, quelqu'un propose de passer à l'apéritif. Du coup, nous ouvrons la vodka et le mousseux, nous rajoutons du sirop de framboise et du jus d'orange et c'est parti mon kiki. Un verre, deux verres, des verres... Comme à mon habitude, je charge bien les miens en vodka. Laura trouve ça trop fort pour elle, même chose pour Dorine. Mais Laura multiplie les verres, bien décidée à rester à mon niveau. Doucement, l'alcool commence à faire son effet. En fond sonore, un melting pot de tous les mp3 de Laura et Dorine.

L'alcool délie les langues et automatiquement la conversation prends la direction du cul. Chacun y va de sa petite anecdote, du plus drôle (Dorine qui ne se souvient même plus du nom ni de la tête d'un mec qui l'a tripoté dans un champ, moi qui pousse des hurlements en imaginant une chatte (et oui désolé hein lol) et les avis de Laura et Dorine sur l'odeur de la mouille) au plus intime (et vas-y pour les champignons, et vas-y pour les morpions... Jeu pour toi lecteur: sauras-tu retrouver à qui appartenait quoi? héhé :p)

Au bout d'un moment, Dorine veut monter plus vite. Et là, elle se sert un verre... Mama mia! Comme quand vous étiez petit, du sirop au fond du verre et on remplit bien d'eau. Sauf que là, l'eau c'était de la vodka. Un verre plus chargé que le mien. Et elle boit. Du coup, tout le monde s'est laché et l'alcool a enfin coulé à flot. Bien pochtronné, nous décidons de nous "débarasser de la bouffe", c'est à dire de manger et de continuer à boire ensuite. C'est alors que nous consultons nos montre. Il est à peine 19H... Nous avons commencé à boire vers 18H! Mais entre la nuit qui était tombé et l'absence d'horloge au chalet, personne n'a vu l'heure...

Nous avions décidé de casser des oeufs sur les pizzas. Sauf que nous les avons oublié à chaque fois. Du coup, on sortait la pizza du four, l'un de nous criait "oh merde! et l'oeuf?". Nous cassions un oeuf et remettions la pizza une minute. Du coup les oeufs étaient presque crus et coulaient de partout. Du grand n'importe quoi.

Toujours est-il que l'alcool continuait de couler et que les délires ont vite fusés. Nous nous sommes ainsi retrouvés à danser sur la neuvième symphonie de Bethoveen. Oui oui, vous avez bien lu, danser comme des dingues sur du Bethoveen. Voila une nouvelle chose que je pensais impossible lol. Et que l'alcool et la bonne ambiance ont transformés en réalité.

(22h03, tentative de... heu... en fait je ne me souviens même pas de ce que nous faisions exactement à ce moment là!)

Pendant la soirée, un de mes vieux reflexes de bourré me reprends et je me met à appeler tout mon répértoire téléphonique, en commençant par Tatie évidemment! Mes cousines lui ont parlé aussi, on était tous les trois torchés, la pauvre n'a pas du tout comprendre. Mais ça l'a beaucoup fait rire. J'ai émis l'idée de les inviter (mes cousines) à notre réveillon du nouvel an et Tatie était toute excitée à cette idée :p
Ensuite j'ai eu Flo et Clara et là c'est bien simple, je ne me souviens absolument pas de ce que je leur ai dit. J'ai tenté d'appeler mon ex brésilien mais évidemment le numéro n'était plus attribué (vu qu'il est rentré au Brésil) et quand j'ai téléphoné à Kevin (pour des raisons que j'expliquerais dans un autre post, plus tard) c'est une fille qui a décroché (sa petite soeur?) et qui m'a appris qu'il n'était pas là.

Nous avons dansé, dansé et encore dansé, rit, rit et encore rit. Laura m'a dit que je dansais bien, mais comme un pédé. Je lui ai fait remarqué que ça n'était pas très étonnant :p
A un moment donné, je sais que le rouleau de sopalin est passé par le balcon. Je crois que c'est de ma faute mais je n'en suis même plus sûr.

(Sopalin en perdition cherche sauveteurs sobres...)

Vue du haut (et sur la photo), la pente n'a pas l'air très forte. Et pourtant croyez-moi elle l'est. Bourrés comme des coings, nous avons failli tous nous casser la gueule avant de décider de tirer le sopalin par les feuilles devant nous. Résultat, nous avons complètement déroulé le papier et dans notre logique de bourrés, failli le jeter (bin oui, il était plus en rouleau, ça voulait dire qu'il était plus bon! lol)

Nous nous sommes couchés dans la mezzanine à minuit, ce qui fait tôt mais pas tellement compte tenu du fait que nous avons commencé à picoler à 18h. Je me suis réveillé vers 3H30, nausée et tête tournante, normal quoi. Je suis descendu dans le noir en bas et je me suis mit en pyjama. Puis j'ai pris mon duvet et je me suis installé sur la terasse. Et c'était divin. Il faisait froid, seuls mes yeux et mon nez sortaient de mon duvet, un peu de vent, des étoiles... Je me suis presque endormi. Et puis à 5h je suis remonté me coucher.

Le lendemain matin nous avons pris peur en voyant l'état du balcon (en fait surtout de la table... alcool, cendres de cigarette, oeuf crus, pizza...) et nous avons tout nettoyé. Squattage du balcon toute la journée (et décidemment, nous sommes tous tombés d'accord pour dire que la seule chose qui manquait, c'était une chicha!) et départ en début d'après-midi.

(le balcon d'Aiton... un nouvel endroit qui reste dans mon coeur)

Au bilan, j'ai passé un bon week-end et une soirée monstrueuse. J'aime énormément mes cousines et je suis très heureux d'avoir pu passer ce bon moment avec elle. Il est certain que nous ferons un "Aiton 2" même si ça ne se passera pas forcémment là-bas lol. Nous sommes déjà en pourparler pour faire entrer discrètement quelques bouteilles la nuit de noël à Suze...

Et puis le nouvel an bien sûr. S'il s'avère que leurs plans tombent à l'eau (comme ça avait été le cas l'année passée), je vais tenter d'amadouer Clara pour les faire venir. Très franchement ça me tente énormément parce que ce sont deux fêtarde et l'ambiance sera là. Tatie aussi en a très envie et est déjà prête à les défendre. Nous verrons bien.

(Plus ou moins bourrés mais toujours sympas et heureux...)

Voila, vivement le prochain week-end de ce genre :)

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