Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?


Recherche


Index des rubriques
Actualités
Musique
Neeews!

Calendrier
Mars 2010
LunMarMerJeuVenSamDim
1234567
891011121314
15161718192021
22232425262728
293031    

Ailleurs sur Joueb.com

^_^

Dimanche (28/03/10)
Désormais, c'est par là...
On ferme par ici!

Désormais, c'est par là : http://lafindunehistoire.wordpress.com/
Ecrit par Euan, à 22:10 dans la rubrique "Actualités".
Lire l'article ! (suite de l'article + 0 commentaires)


Jeudi (27/08/09)
Quel est le but?

Oy!

Je redoute de me lancer dans cet article pour les mêmes raisons que j'en ai envie.
Je ne sais pas ce qui m'arrive mais c'est brutal et à la fois prévisible. Enfin, prévisible n'est pas le mot. Mais disons que j'ai eu suffisament de doutes et de questionnements intérieurs depuis quelques mois pour sentir que quelque chose se préparait. Ca montait, mais si je le sentais inconsciemment, je ne le voyais pas.

Et puis hier soir, ça m'a éclaté à la figure, comme ça. D'un coup. J'ai entendu une voix (pas au sens schizophrène du terme) déclarer "Mais... tu n'as plus de but dans la vie. Quel est ton but? Quel est le but?". Et j'avoue, jusqu'ici je n'ai pas trouvé de réponse. Et ça me met dans un état de malaise assez spécial, par vagues. A certains moments je n'y pense même plus, et à d'autres je me sens mal.

En fait, je n'arrive plus à me projeter dans l'avenir. Entendons-nous, j'arrive toujours à voir à court terme : la journée, le week-end, un voyage dans trois mois... Mais sur le long terme, je ne vois rien.

J'ai toujours pensé que ma vie professionnelle m'importait peu. Et c'est vrai, les études m'ont lassées et j'ai commencé à travailler. Et si mon métier ne me plaît pas, en réalité aucun autre ne m'attire. Je ne sais pas ce que j'aimerais faire si on m'en laissait la liberté. J'ai voulu écrire pendant un moment, très fort, vraiment. Mais je n'ai pas le talent je crois. Je sais qu'il peut s'acquérir en travaillant, mais je n'ai pas le temps nécessaire. Il faudrait pouvoir lire, lire et encore lire et écrire encore, toujours. Mais je n'ai pas le temps.

Et mon tavail de tous les jours ne m'intéresse pas. J'ai juste la chance de m'être lié très fort avec deux amies et c'est la seule raison pour laquelle je ne déprime pas au boulot. Je ne sais pas, j'ai songé à me ré-orienter mais encore une fois, pourquoi faire? Quel boulot n'est pas chiant à un moment donné? Aucun. Si ça existait, je crois qu'on serait au courant. "Il faut faire un boulot qui te plaise". Je ne sais pas ce qui me plaît au niveau professionnel. Et il ne faut pas non plus se voiler la face, un boulot plaisant ne rime pas toujours avec beaucoup d'argent. Or il faut bien payer les factures non?

Mais si le problème n'était que là, je ne serai pas dans un tel désaroi. Que ma vie professionnelle foute le camp, qu'elle ne prenne pas la direction que je voulais alors que je ne sais même pas quelle direction je voulais, je le savais déjà. Et ça ne me dérangeait pas plus que ça.

Le point noir qui a fait que la voix m'a posé la question, c'est le but que j'avais jusqu'ici. Ce qui était le plus important pour moi. La vie sentimentale, la vie de famille. Et je m'aperçois que cette partie là est aussi en train de foutre le camp. C'est ça qui me fait peur.

Non pas que je ne sois pas heureux en couple. Mais j'avais deux "totems". Rencontrer le prince charmant. Avoir des enfants.
Or aujourd'hui, j'ai comme la sensation que ni l'un ni l'autre ne se réalisera. Le prince charmant n'existe pas. Ou du moins je crois que je ne suis pas "programmé" pour réussir en amour. En fait, je ne suis pas fait pour être celui qui est le plus aimé. Je suis celui qui doit être le plus amoureux, ce qui conduit forcément à souffrir tout le long de la relation en se posant la question de savoir si l'autre nous aime autant et quand est-ce qu'il se décidera à nous quitter.

Dans ma relation actuelle, j'ai le shéma inverse. Il a eu besoin de moi très fort à une période et depuis, je sais qu'il a toujours besoin de moi. Quand je me suis rendu compte qu'il avait plus besoin de moi que moi de lui, j'ai compris la responsabilité que j'avais. Et ça m'a beaucoup perturbé. Je me suis dit que je n'avais pas le droit de ne plus l'aimer, parce que la séparation serait trop dure pour lui. A tel point qu'aujourd'hui je ne sais plus ce que je ressens. Je suis bien avec lui mais parfois je me rends compte, ou plutôt j'ai l'impression, que je ne serais pas si triste que ça si je me séparais de lui. Quand je suis dans cet état d'esprit, je me demande alors pourquoi je ne me sépare pas. Si je suis capable de penser des choses comme ça, c'est que je ne dois plus être amoureux, si? Et alors, je pense à l'état dans lequel il serait si je me séparais, les conneries qu'il pourrait faire, LA GROSSE connerie qu'il pourrait faire, et je me dit que je ne veux jamais le voir comme ça, le revoir comme ça. Et alors, je pense que si je tiens autant à ce qu'il ne replonge pas, c'est que je dois encore l'aimer. Et ensuite, je me rappelle que je suis bien dans ses bras, que je suis content de le retouver le soir. Même si ensuite, je me rappelle aussi que je me sens moins libre qu'avant.

Et puis, ce qui m'a fait me poser beaucoup de questions aussi sur mon couple, c'est les enfants. Le deuxième totem. Parce que plus le temps passe et plus je me rends compte que je ne suis pas vraiment sûr d'en vouloir en fait. Sérieusement, je ne sais pas si je veux donner la vie. D'abord parce qu'avoir un enfant c'est très très difficile. C'est toute votre vie qui bascule, c'est la fin du "je pense à moi, à mon couple". C'est le lever tous les matins et pas le droit à l'échec, pas le droit de baisser les bras, vos enfants comptent sur vous.  Parce qu'on ne laisse pas tomber un enfant. Encore moins son enfant. Il faut vraiment être infaillible. Plus solide qu'un roc. Etre toujours là, avoir les mots, avoir les réponses, savoir quoi faire. Comment assumer le chagrin de son enfant sinon? Comment affronter le rejet qu'il peut vous opposer? Et je ne sais pas si je suis capable d'assumer un tel truc. Ca me fait peur. Je ne suis déjà pas capable de me rassurer tout seul, de me défendre dans la rue, je n'ai pas été capable d'être heureux pendant ma scolarité, mais comment pourrais-je rassurer/défendre/rendre heureux mon enfant?
Et puis la deuxième  raison, c'est que je crois ne pas suffisamment aimer ce monde pour l'imposer à quelqu'un d'autre. J'ai toujours dit que si j'avais eu le choix, je ne serais pas venu au monde. Je n'aurais certe pas connu les moments de bonheur mais je n'aurais pas non plus connu les moments de malheur. Et mieux, puisque je n'aurais jamais existé, je n'aurais même pas sû ce que je ratais. Attention, je ne dis pas que je veux me foutre en l'air, maintenant que j'y suis, j'y reste. Mais si j'avais le choix à l'instant zéro, je me poserais sérieusement la question. Alors pourquoi imposer ce monde à quelqu'un?

Et me voilà donc avec la certitude grandissante de ne plus vouloir d'enfants. Ce qui est totalement incompatible avec la vision qu'a mon copain de notre futur couple. Et plus grave, réussir à élever mes enfants avec mon mari, dans une maison, devient quelque chose qui ne m'attire plus. Et je me retrouve avec une vie dont on a ôté le but. Et cette angoisse de me demander si un but reviendra, si le goût d'avoir des enfants reviendra, ou si je vais passer le reste de ma vie à me demander ce vers quoi j'ai envie d'aller. C'est horrible de ne pas avoir de but dans la vie.

Ecrit par Euan, à 10:53 dans la rubrique "Actualités".
Lire l'article ! (suite de l'article + 1 commentaires)


Mercredi (19/08/09)
Petit point
--> enfin pas si petit que ça!

Et effectivement, je sors de mon silence. Comme les dernières fois où cela m’est arrivé, je ne garantis évidemment rien sur la durée de cette sortie et j’ai d’ailleurs comme l’impression qu’elle sera de courte durée. Mais va savoir. Je ne sais pas, j’ai l’impression que le blog est devenu un mode d’expression qui ne me convient plus. Au départ c’est parce que j’ai eu moins de temps à y consacrer. Ma relation de couple a été extrêmement chronophage jusqu’ici. Nous vivons maintenant sous le même toit et c’est seulement parce qu’il a une activité cet été que je me retrouve avec un peu de temps libre. Seulement, je ne sais pas sur quelle période cela va durer. Jusqu’à début septembre, c’est certain. Ensuite, je ne sais pas ce que son année lui réservera en termes de volume horaire.  

Moins de temps à  consacrer au blog donc. Et puis je dois bien avouer quelque chose aussi : les derniers temps où j’ai écrit ici, sans avoir beaucoup de lecteurs, j’avais quelques personnes qui m’appréciaient et que j’appréciais. Moi qui ai toujours clamé haut et fort avec une confiance en mon propos bien présomptueuse qu’une fois que je serai en couple j’aurai mon bonheur, la vie m’a donné une ou deux leçons. Et j’avoue avoir eu un bordel monstrueusement monumental dans ma tête pendant ces longs mois d’absence par ici. Mais je ne me sentais pas la force d’écrire tout ça. Parce que l’écrire c’était l’avouer, c’était vous avouer que j’étais faible, que ma conception des choses était un poil plus complexe en réalité et que parfois, j’avais l’impression de n’être pas si différent de certains connards dont j’ai croisé la route (même s’il s’avère que je n’ai jamais rien fait qui m’en rapproche définitivement). Bref, j’étais (et je suis toujours) en couple mais j’ai eu de sérieuses périodes de doutes. Et ça n’était ni entièrement de ma faute, ni entièrement de la sienne. Mais pour aller au fond des choses et bien… Je crois que je dois vous en dire un peu plus.  

Je suis arrivé  au bout d’un an et demi environ de relation et j’ai commencé à me poser des questions, à douter. Il a toujours eu un caractère un peu difficile, comme j’en avais déjà parlé ici (ou pas, je ne me souviens plus…) il a eu une relation assez particulière avec sa mère qui l’a rendu rebelle face à toute forme d’autorité. Il est assez souvent dans l’optique de dominer les autres, vous savez ce genre de petit jeu ou l’on veut toujours avoir le dernier mot, la dernière tape. Sauf qu’au bout d’un moment ça n’est plus drôle. Il a besoin d’être rassuré. Il n’est pas très patient. Mais on a traversé des périodes difficiles déjà et je l’aime.  

Sauf qu’à ce moment là, il est entré dans une période encore plus compliquée où il n’a cessé d’être fatigué, donc très irritable. Il me disait en plus que je ne l’aimais plus, qu’il ne m’attirait plus… Et j’ai commencé à me lasser de nos disputes, de nos crises qui pouvaient parfois durer deux ou trois heures à recevoir des piques, des mots durs, blessants. J’ai commencé à vraiment souffrir en me demandant si cela en valait la peine. J’ai douté, douté. Etait-ce ma faute ? Etait-ce la sienne ? Il prenait la mouche pour des broutilles et était méchant, il cherchait la bagarre, me rabaissait. Si l’on se chamaillait et que l’un des deux faisait mal à l’autre j’étais une chochotte si c’était moi qui avait mal, j’étais méchant si c’était lui. 

Cela m’a suffisamment perturbé pour que ma libido s’en ressente et au lieu de dédramatiser les choses, il les a au contraire aggravées en me disant que si je n’avais plus envie de lui, c’est que je ne l’aimais plus, qu’il ne me plaisait plus… Et vas-y que j’en rajoute une couche. Il s’est même mis à pleurer devant moi, rajoutant un peu plus à mon sentiment de culpabilité et donc rendant les choses encore plus difficiles. 

Une situation qui m’a amené à me poser une question douloureuse : étais-je encore heureux avec lui, étais-je toujours… amoureux de lui ? Et la question est terrible, parce qu’au bout d’un an et demi la passion a eu le temps de s’envoler. La passion est toujours temporaire. Ne reste après que les sentiments durables mais moins enflammés, l’amour donc. Le vrai, pas la passion. Et ces sentiments étaient-ils assez forts chez moi, pour supporter tout ça, pour me donner le courage de l’affronter, d’essayer de bouger les choses pour garder près de moi celui qui partageait ma vie ? Ce qui m’a rendu malheureux, c’est que je ne trouvais pas la réponse à cette question. Et ce qui a rendu les choses encore plus dures, c’est Karen et le bout de viande. 

Karen, parce que dans son couple, tout battait de l’aile. Et que lorsqu’elle me parlait du début de sa relation avec son mari, j’avais l’impression qu’elle parlait de Nick et moi. Les mêmes schémas. Les mêmes rôles. Les mêmes réactions, larmes pour l’un (Karen et moi), mesquinerie de l’autre (le mari de Karen et Nick). Et d’une façon générale, autour de moi, tous les couples semblaient se disputer. Se tromper. Mon couple était-il destiné à finir comme ça aussi ? 

A ce moment là, est arrivé dans la boîte où je bosse un garçon. Je ne sais pas si je l’ai dis mais Nick, mon compagnon, n’est pas du tout mon type de mec physiquement. Le garçon qui est arrivé dans la boîte, Léo, était tout le contraire. Un beau bout de viande apetissant. Sans rire, si une incarnation de mon fantasme physique avait dû m’apparaître, il n’aurait pas été différent de Léo. Un beau métis au visage fin, masculin mais s’habillant quasi exclusivement chez Jules, la voix douce et un sourire ravageur. J’ai commencé à me sentir de plus en plus attiré par ce garçon. Evidemment, il a fallut que je tombe sur lui torse nu (mais c’était vraiment un hasard) et là j’ai failli tomber par terre en voyant ses tablettes de chocolat. Heureusement, me disais-je alors naïvement, il est hétéro et je ne risque donc rien. Sauf qu’évidemment, il s’est avéré que Léo me jetait de plus en plus de regards appuyés et qu’un jour une amie du boulot l’a vu faire et m’a fait comprendre qu’il n’y avait aucun doute à avoir : ce mec était intéressé.  

Et je me suis donc retrouvé dans cette situation où mon couple semblait battre de l’aile, où je me posais trop souvent la question de savoir ce que je ressentais pour Nick, où les couples autour de moi me montraient avec évidence que rien ne dure et où à une période où ma libido tombait, j’avais en face de moi mon fantasme sur pattes, prêt à passer à la vitesse supérieure avec moi. 

Comble de l’horreur pour moi qui vois des signes partout, lorsque j’ai parlé de cette situation avec une de mes cousines, elle m’avoue qu’elle a été dans la même situation que moi et qu’elle a franchi le cap en se séparant de son copain (ils étaient ensemble depuis plusieurs années), en se mettant avec son collègue de bureau, et qu’ils filent actuellement le parfait amour… 

Pour rajouter à  mon mal-être de cette période, je ne pouvais jamais téléphoner à  Tatie, Nick étant tout le temps avec moi et Tatie et moi n’ayant plus les mêmes horaires, je n’osais pas écrire sur mon blog, bref je ne pouvais parler à personne. J’ai vraiment eu des moments difficiles et personne à qui parler. Je crois que c’est peut-être ce qui a été le plus difficile. Je me retrouvais seul. 

Et j’ai dû tenir. J’ai failli quitter Nick plusieurs fois. Ou alors le tromper, sans qu’il le sache. Pour avoir un peu de plaisir, un moment à moi, un peu de tendresse que je ne trouvais plus chez moi. J’ai compris dans ce moment là ce qui pouvait pousser Karen à tromper son mari. La solitude est telle que lorsqu’on aperçoit une lueur de chaleur, d’amour, de passion à nouveau, et même si l’on sait que ça ne mènera à rien, la seule envie qu’on a est de sauter dessus. En se disant que si le conjoint n’en sait rien, ça ne peut pas faire de mal. Mais c’était tellement éloigné de ma conception des choses… J’étais tiraillé. 

Et puis deux personnes ont enfin réussi à m’aider. Tatie et Mélaine, une collègue de boulot donc je ne me souviens pas avoir parlé ici. Mélaine, c’est devenue Karen bis. Et j’ai fini par craquer et raconter un peu tout ça à Mélaine (sans entrer forcément dans tous les détails, ça, c’était réservé à Tatie). Et les deux m’ont dit en substance la même chose : je devais parler avec Nick si je voulais avoir une chance de continuer ma relation. 

J’ai donc attendu l’orage suivant et j’ai fini par lui dire. Pas que j’avais douté de mes sentiments mais que j’en avais marre qu’il me traite de la façon dont il me traitait. Que j’en avais marre de me sentir comme une carpette parce que c’était toujours moi qui devais faire le premier pas lors de nos disputes. Toujours moi qui devait faire des efforts pour que ça aille mieux. Je pense sincèrement que ce jour là, on est passé à deux doigts de se dire adieu. Et puis on s’est calmé et on a réfléchit. Ni l’un ni l’autre n’avons envie de nous séparer. J’ai pris la résolution de lui dire ce que je pense sans avoir peur que ça dégénère en dispute (je gardais trop de choses pour moi à cause de ça) et il a pris la résolution d’apprendre à faire des pas en avant lors de nos disputes. 

Depuis, on a évidemment toujours des disputes, comme tous les couples je pense. Mais j’ai réussi à retrouver de la sérénité. J’ai retrouvé certaines choses que j’avais perdues, comme le fait de profiter de ce que j’ai au moment où je l’ai sans penser avec orgueil que ce que j’ai est éternel. J’accepte l’idée que ma relation avec lui peut se terminer du jour au lendemain, même si je l’aime, et même si je n’en ai pas envie. Mais c’est comme ça et ce n’est pas pour cette raison que je dois me censurer et ne pas lui dire ce que j’ai sur le cœur. Et lorsqu’on se dispute, je fais ce que je n’osais pas avant : j’ai appris à lâcher l’affaire. Pas à m’avouer vaincu, mais à lui faire comprendre que j’estime que ce n’est pas à moi de m’excuser et donc à partir faire un tour le temps qu’il se calme. Et ça marche. Lui a appris à travailler sur lui (même si c’est long et difficile) et il arrive à s’excuser. Dans des moments de lucidité il parvient même à avouer (et devant sa famille d’ailleurs) qu’il est toujours à l’origine de nos disputes. 

Aujourd’hui donc, ça va mieux. J’ai à nouveau intégré que rien n’est acquis. Mais dans les deux sens cette fois. C'est-à-dire que pour lui aussi rien n’est acquis. Et que si les choses deviennent insupportables, j’ai également le droit de lui dire que si ça continue, je partirai. Cela m’a rendu serein à nouveau. Je ne me sens plus en position de faiblesse dans mon couple, j’ai l’impression d’être redevenu l’égal de Nick et ça me fait un bien fou. Du coup, je suis de nouveau content lorsque je le retrouve. Je ne suis plus sans arrêt en train de me poser des questions. Je ne suis plus présomptueux au point de dire que c’est l’homme de ma vie. C’est juste l’homme qui partage la mienne pour le moment, et ça me va très bien comme ça. Je n’ai pas envie que ça change, mais je ferai avec si cela arrive. Que ce soit ma faute ou la sienne.

Ecrit par Euan, à 17:59 dans la rubrique "Actualités".
Lire l'article ! (suite de l'article + 5 commentaires)


Vendredi (20/02/09)
Grossesse

Bon et bien me revoilà, déjà!


Profitez-en, comme je vous l'ai dit précédemment, je ne sais pas quand je reposterai la prochaine fois :)

Du coup, c'est vrai hier je ne vous ai pas parlé d'un autre truc, c'est que Karen, ma collègue de boulot avec qui je m'entends super bien, et bien Karen essaye de tomber enceinte. A vrai dire, je n'arrive pas à savoir si c'est une nouvelle qui me fait plaisir ou pas. Je me pose la question de savoir si elle souhaite un deuxième bébé pour les bonnes raisons. Disons que sa situation de couple n'a pas connue de stabilité depuis bientôt plus de deux ans (mensonges, infidélités, séparation, police...) et qu'après seulement deux mois d'accalmie, elle se lance là dedans.


Je suis très content pour elle qu'elle soit à nouveau maman, mais quelque part je ne peux pas m'empêcher de me dire que, rapidement peut-être, la situation va de nouveau dérailler et qu'elle va se retrouver seule avec deux enfants. Pourquoi les gens font-ils des enfants en réalité? Est-ce que ce n'est pas très très égoïste d'en vouloir finalement? Est-ce que ce n'est pas juste pour nous dire « je vais laisser une trace » ou bien « j'aurais quelqu'un qui m'aimera quand je serais vieux » en passant par le « j'aurais des allocs » ou même le « je serais comme tout le monde »?


Mais l'inverse fonctionne aussi. La vie, c'est quelque chose de tellement unique (en bon comme en mauvais), ne serait-ce pas égoïste de décider qu'on ne la donnera pas, point?


Bref, je suis un peu perplexe en ce moment, au point même que certaines fois je me demande si un jour j'en aurais moi-même. J'ai toujours voulu fonder une famille, mais dans mon cas, avoir des enfants sera difficile. Et puis n'est-ce pas de l'égoïsme de ma part? Est-ce une part inconsciente de moi qui le souhaite pour faire comme tout le monde? Serais-je capable d'en élever ne serait-ce qu'un?


Bref en tous cas, vu que la décision de Karen est prise, je suis de sont côté et j'espère que tout se passera bien pour elle.


Quant à moi, j'ai testé une nouveauté ce matin, faire l'amour deux minutes avant de partir au boulot. C'est drôle comme après tout paraît différent en arrivant au bureau. C'est plutôt agréable comme sensation. En revanche, l'empressement à faire l'amour, ça c'est plutôt moins agréable!


Bon, il faut que je vous laisse parce que je suis au boulot justement, figurez-vous. J'espère que vous, toi, de l'autre côté de ton écran, tu vas bien.



Ecrit par Euan, à 17:31 dans la rubrique "Actualités".
Lire l'article ! (suite de l'article + 2 commentaires)


Jeudi (19/02/09)
Appart'

Bonjour!!!


Et bien voilà, comme promis, je vous donne quelques nouvelles et j'annonce, je vais tenter de redonner un souffle à ce blog. Seulement, les choses ont un peu changées, je suis devenu un grand garçon, et j'ai beaucoup moins de temps à y consacrer. Donc en gros, certainement des articles plus court, un peu plus décousus, peut-être sûrement certainement probablement des articles du type « a suivre »... Tout ça pour dire que quand j'aurais 5 minutes je les consacrerai à taper quelques mots sur mon Eee PC afin d'alimenter cet espace.


Que vous dire de neuf? Et bien en vrac et dans le désordre (je sais c'est plus ou moins redondant!) j'ai cherché un appartement, je suis toujours avec mon chéri, j'ai « rompu » mon amitié avec Clara, on m'a collé une bonne note au boulot, l'ambiance est pourrie mais j'ai des gens sympas autour de moi, j'ai trouvé un appartement (YEEEEAAAAAH!!!) mais tout juste tout juste là, vous avez juste échappé à mes lamentations sur la difficulté de la recherche en fait!


Ah ouais aussi une interrogation, Insomnia, d'où tu connais JC Dusse sur facebook? Non parce que là je suis super intrigué, comment vous vous connaissez? Tu l'as ajouté comme ami par rapport au personnage ou tu le connais dans la vie réelle ce monsieur?


Enfin voilà, des nouvelles prochainement, pour résumer je suis heureux dans ma vie mais elle a aussi gagné en stress et en fatigue.

Ecrit par Euan, à 20:44 dans la rubrique "Actualités".
Lire l'article ! (suite de l'article + 1 commentaires)


Mardi (10/02/09)
HAHA!
Ici, un jour, il y aura de mes nouvelles!

(promis!)

(et pour ceux qui s'inquiètent, je suis toujours en vie, mon Last FM en bas à gauche en témoigne de temps à autres!)
Ecrit par Euan, à 06:47 dans la rubrique "Actualités".
Lire l'article ! (suite de l'article + 4 commentaires)


Mardi (21/10/08)
Still alive
Nannnnnnnn j'pars pas d'ici!! Nan nan!

Nan mais bon, je dois bien l'avouer, très franchement en toute honnêteté et très sincèrement, j'ai l'impression que le temps me coule entre les doigts d'une façon saisissante!

Et l'une des conséquences c'est que je ne passe plus ici. Pour autant rassurez-vous, je prends toujours des nouvelles de vous. C'est drôle, finalement je ne dois pas être si égocentrique que ça parce que quand je n'ai pas beaucoup de temps, mon activité côté blog est plutôt passive qu'active : je préfère savoir comment vous allez (Stefano, Mélina, Zéro Janvier (ou même patoche que je ne peux pas lire, as-tu un blog?) et les autres qui ne viennent pas par ici) plutôt que d'écrire sur ma petite personne.

D'ailleurs, pour être tout à fait complet, si je viens ici ce soir c'est presque plus pour vous passer un petit coucou que pour raconter ma vie, plus pour vous rassurez (même si j'ai conscience que vous n'étiez pas non plus en train d'appeler les flics!) que pour m'étendre sur mes péripéties quotidiennes...

Quoique... Allez j'avoue, au départ je voulais juste poster une photo pour seule preuve de vie mais je m'aperçois que les mots coulent tout seuls, comme si c'est eux qui m'avaient poussé à vouloir poster une photo pour m'assomer au moment fatidique et enfin se répandre par ici :)

Bref, depuis un mois mon niveau de stress a considérablement augmenté. La raison est simple : mon boulot. Pourquoi? Parce que j'ai su prendre des risques aux vraiment très très bons moments et qu'on m'a fait comprendre que j'aurais une promotion début 2009 pour atteindre un niveau de qualification salaire et compagnie que je n'aurais normalement pas dû obtenir avant 2013 si toutefois ma carrière n'avait pas eu un pet de travers.

Donc c'est plutôt énorme, c'est parce que d'une part ils n'ont pas vraiment le choix et d'autre part parce que tout le monde est très satisfait de ce que je fais. Pour résumer, je vais passer au rang maximal juste avant le rang cadre. Pour résumer encore c'est le plus haut que je visais jusqu'ici. Le meilleur rapport salaire horaire possible en fait. Je garde mes horaires plutôt sympa avec un salaire plus conséquent. Je ne souhaite (en tous cas pas pour le moment) passer cadre, parce que faire des journées à n'en plus finir non merci!

Du coup donc, j'ai beaucoup de boulot (virtuellement je suis déjà plus ou moins sur mon futur poste). Je ne suis chez moi en moyenne qu'un soir sur deux (le reste du temps je suis chez Nick) et le week-end ça dépends. Mais concrêtement mon nombre d'heure passé sur internet a beaucoup fondu.

Et le reste?
Et bien avec Nick ça va, je le considère toujours comme celui qu'il me faut, je suis toujours heureux avec lui, tout va bien. On a passé le cap du premier orage avec succès et on a su faire en sorte de ne pas garder de rancoeur. Communication! Bref, je me vois toujours faire ma vie avec lui et c'est réciproque.

Par contre, y'en a une qui me manque dans cette nouvelle vie de stresé, c'est Tatie parce que là clairement, on arrive pratiquement plus à s'appeler (autant elle que moi). Alors quand elle est revenue sur Lyon la dernière fois et qu'on s'est fait une soirée ensemble avec nos maris respectifs, putain que c'était chiant les jours d'après de se rappeler comme c'était bon de l'avoir sur Lyon tout le temps... Non sérieux, ça me manque vraiment et je l'écrit noir sur blanc (et pas parce qu'elle risque fortement de lire cela mais parce que c'est ce que je ressens) c'est vraiment très dur de vivre si loin de ma meilleure amie.

Heureusement dans cette vie de course, il me reste des petits îlots de tranquilité. Comme ce week-end de trois jours à Aiton à la fin de la semaine.

Ou ça aussi...




Ecrit par Euan, à 20:55 dans la rubrique "Actualités".
Lire l'article ! (suite de l'article + 6 commentaires)


Mercredi (10/09/08)
On a rangé les pédalos...

Et me voilà de retour après une semaine et demie de vacances, loin du boulot.

 

D’abord, je dois reconnaître que le timing pour ces vacances était idoine : les derniers jours de travail ont été épouvantables, on m’a fait quelques crasses juste avant de partir et moi qui en avait déjà plus qu’assez, cela a suffit à rendre mes vacances encore meilleures.

 

Evidemment, le retour n’est pas des plus drôles : une semaine et demie ça ne suffit pas pour que les choses aient changées en votre absence… C’est bien dommage. Bon, il me reste trois RTT à caser d’ici la fin de l’année, c’est la bonne nouvelle. Je vais me faire quelques week-ends de trois jours qui seront très certainement salutaires !

 

D’autant que si Nick se débrouille bien avec la mise au point de son emploi du temps, il arrivera à avoir le vendredi de libre à chaque fois !

 

Mais bon, on n’y est pas encore.

 

De bonnes vacances donc. Oh, pas grand-chose à raconter, je n’ai pas beaucoup bougé. En revanche, je me suis quand même reposé et j’ai passé tout mon temps avec Nick – et putain, ça me manquait ! Bon, il est également clair que sa mère devient un problème mais durant cette semaine et demie, j’ai vu que le changement commençait, doucement mais sûrement. Il a de plus en plus de prises de becs avec elle, il est de plus en plus sec, et s’énerve beaucoup plus vite qu’avant de ses intrusions dans sa vie. Nick va mieux, il a repris des forces et il commence à voir ce qu’il doit réellement faire pour changer les choses. Espérons que cela dure. Pour le moment il est encore sous traitement et j’aimerais qu’il continue jusqu’à ce qu’il aille voir une psy pour l’encourager sur la voie qu’il est en train de prendre (faire comprendre à sa mère qu’il a sa vie, elle la sienne, et qu’en aucun cas je ne suis son fils, moi, Euan).

 

Sur notre relation même, tout va bien, tout va mieux après une petite période pas difficile, mais délicate quand même. On vient de traverser pas mal d’épreuves en peu de temps et après cette semaine et demie de vacances, force est de constater que nos sentiments sont toujours aussi fort, au point que la séparation ce matin a vraiment été douloureuse alors que nous nous revoyons demain soir. Mais nous en avons tout les deux marre du rythme hors vacances, de se voir si peu, et nous n’avons qu’une hâte : que j’ai mon appartement.

 

Donc, c’est décidé, à partir de la semaine prochaine je commence à chercher sérieusement. Et je précise hein, que ça fait plus d’un an et demi que je pense sérieusement à m’installer. Nick n’est que l’élément qui me manquait pour franchir le pas, mais il n’est pas du tout à l’origine de cette décision.

Ecrit par Euan, à 17:39 dans la rubrique "Actualités".
Lire l'article ! (suite de l'article + 3 commentaires)


Jeudi (28/08/08)
La sainte trinité

Je crois que d’ici la fin septembre, je pourrais officiellement dire que je suis une pédale cliché.

 

Bon bien sûr, je ne joue pas dans la même cour que d’autres, on est bien d’accord. Et d’ailleurs, je ne suis pas du tout dans le trip grande folle ou androgyne. Je suis qui je suis et je ne me définis pas en priorité par ma sexualité même si de nos jours et dans notre société, la sexualité représente quand même une grande partie d’un être.

 

Cela dit, je dois bien l’avouer, musicalement parlant j’ai vraiment des goûts de pédé. J’adore les années 80, dès que j’entends un vague synthé au loin je me mets à sourire sans m’en rendre compte. Quand je compte les artistes que j’aime en les répartissant par leur sexe, il n’y a pas à chier : pratiquement aucun mâle mais alors des femelles en veux tu en voilà. Que des meufs.

 

Et donc j’en reviens à la fin septembre, parce que fin septembre je vais voir Madonna au Stade de France.

Ouaip…

Et ça, bin ça sera un peu la consécration de mes goûts homos en matière de musique, parce qu’une fois que j’aurais vu la madame, j’aurais réalisé la Sainte Trinité des Pédés : j’aurais vu en concert Madonna, Kylie Minogue et Mylène Farmer. C’est un peu la honte non ? Bon mais tant pis, j’assume total. Et j’ai adoré le(s) concert(s) des deux autres filles à pédé donc du moment que je prends mon pied c’est le principal non ? Et puis merde, j’ai pas encore atteint le fond, j’ai pas vu Britney hein ! (Mais j’ai failli aller voir les Spice Girls y’a un an ou deux quand elles se sont reformées !)

 

Puisqu’il faut choisir, à mots doux je peux le dire… :)

Ecrit par Euan, à 17:35 dans la rubrique "Actualités".
Lire l'article ! (suite de l'article + 2 commentaires)


Mardi (26/08/08)
Cacahuètes

Une fois n’est pas coutume, je suis fatigué (c’est drôle, je suis certain d’avoir déjà commencé un article avec exactement les mêmes mots !)

 

Je pense que la semaine prochaine, pendant mes vacances, je vais passer un grosse partie de mon temps à dormir. Hier, j’ai mis la matinée entière pour arriver à me réveiller. Je me mettais à bosser sur un truc et pouf, mon esprit partait ailleurs, impossible de me concentrer, et bien sûr je n’arrêtais pas de bâiller (ça fait vachement sérieux). L’après-midi heureusement, est passé plus vite.

 

Et aujourd’hui, c’est l’inverse. Ce matin ça allait bien, la forme tout ça (même si je n’ai pas super bien dormi) mais alors depuis le repas de midi… Waaah… J’ai les yeux qui se ferment tout seul, j’ai l’impression de loucher toutes les cinq minutes, ma tête est lourde… Pour être exact, je précise qu’à l’heure où j’écris ces mots, il est exactement 12h37 alors vous voyez un peu comment vont être les 4 prochaines heures !

 

Je crois en fait que mon organisme est simplement en train de me signifier que là, c’est bon, stop, c’est le moment de s’arrêter un peu. Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire par ici, à l’image de l’été dernier, j’ai considérablement accéléré mon rythme de vie depuis Juin, tout en abaissant mon temps de sommeil. Résultat : j’ai une dette de sommeil un peu trop lourde à supporter en ce moment. En sachant que j’ai en plus dû gérer l’appartement seul alors qu’il y avait du bordel pour trois personnes et que depuis mi août je fais tout ce que je peux pour être présent auprès de celui que j’aime.

 

Oui, là en ce moment je rêve simplement de me réveiller à côté de lui et de passer la journée entière au lit, sans rien avoir à faire d’imposé. Parce que chez lui, en ce moment, avec le neveu, c’est pas très pratique pour dormir le matin. Je ne parle pas de sa mère qui entre n’importe quand dans sa chambre (intimité zéro) ou qui a tendance à devenir un peu trop familière avec moi (rien de scabreux là dedans rassurez-vous). Enfin sur ce dernier point, Nick m’a quand même fait une confidence hier soir sur sa mère qui éclaire certains de ses comportements. J’aurais pourtant dû le voir et le comprendre rapidement (d’ailleurs j’étais en train de le faire) et maintenant qu’il me l’a dit, ça crève plus ou moins les yeux.

 

Du coup voilà, je rêve du moment où l’on pourra enfin se retrouver tous les deux tranquille sans personne pour nous déranger, à moins que nous ne l’ayons expressément demandé.

 

Voilà c’est ça que je veux : du repos et mon chéri.

 

En attendant je vous laisse, je dois retourner faire de mon mieux pour bosser. Et vu les cernes que je me traîne, c’est pas une mince affaire !

Ecrit par Euan, à 18:00 dans la rubrique "Actualités".
Lire l'article ! (suite de l'article + 0 commentaires)


Articles suivants