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Deux articles pour le prix d'un

De retour au boulot.

Même si le rythme va de nouveau s’accélérer cette semaine, c’est encore calme aujourd’hui.

 

Je remercie Dieu ou n’importe qui d’autre de m’avoir épargné la présence de mon collègue René aujourd’hui, il a pris son lundi. Tant mieux, sa voix grinçante et nasillarde ne me manque pas.

 

Pour revenir sur un sujet qui doit commencer à largement vous souler – et je vous comprends et je ne le prends pas mal si vous sautez cet article vu que de toute façon, je n’en saurais rien – cette putain de colonie a quand même fait quelques dégâts. Back in time. Jeudi soir donc, en sortant du boulot, je suis passé chercher Nick au retour de la colo. On est allé chez lui et on n’a pas fait long feu même si on est quand même allé se promener à la vogue de son patelin (ça faisait longtemps que je n’avais pas vu autant de beauf au m², ahlala que je suis méchant).

 

Les trois jours qui viennent de passer se sont partagés entre dodo, balades, amis et séries. Nick a commencé à reprendre des forces, les fosses abyssales sous ses yeux ont commencées à se résorber (et croyez-moi ce n’était vraiment pas beau à voir le jeudi soir) et il a réussi à faire deux bonnes nuits de sommeil. Mais bien sûr, ça aurait été trop facile.

 

Je dois lui reconnaître ce défaut, Nick n’est pas très patient. Il lui arrive d’avoir encore de gros coups de barre, ce qui est tout à fait logique (on ne rattrape pas une centaine d’heures de sommeil en deux nuits) mais pour lui, c’est dur à vivre. Ce qui finit inévitablement par le plonger dans un état de mélancolie et de questionnements sans réponses. Bref, comme je dis dans ces cas là, il cogite. Et comme il le dit dans ces cas là, il broge. Et tous les jours c’est la même chose. Vers 17h, pouf, ça commence. Il est fatigué, ne sourit plus et finit par avoir les larmes aux yeux en me disant qu’il ne supporte plus d’être dans cet état, d’être fatigué et angoissé sans raisons. Inlassablement, je lui répète qu’il faut du temps, que ça ne fait que trois jours qu’il est rentré, qu’il doit être patient. Malheureusement, si les deux premières nuits il a pu récupérer, il a mal dormi la troisième, et je ne parle pas de celle que nous venons de passer (où, pour le coup, je n’ai pas vraiment fermé l’œil non plus…). Du coup, il se remet à angoisser (il a failli nous faire une crise d’angoisse hier soir et il m’a fallut presqu’une heure pour le calmer) et la nuit redevient une épreuve.

 

Du coup, aujourd’hui, je lui ai demandé d’aller faire des courses, de bouger, de se balader, de bouquiner au soleil, dehors. Il est hors de question qu’il reste toute la journée à la maison sans rien faire, ça ne ferait qu’empirer les choses. Il faut qu’il transforme sa fatigue mentale en fatigue physique.

 

Donc bon, il était temps d’arrêter les frais, je n’ose pas imaginer son état s’il avait encore fait une session. J’espère sincèrement que son moral va s’améliorer rapidement dans les jours qui suivent parce que sinon, j’ai comme l’impression que la mélancolie et la fatigue vont un peu lui coller à la peau avec la rentrée et l’année chargée qui l’attend.

 

Enfin bref, j’attends moi aussi mes vacances avec impatience, j’ai hâte de ne plus voir mon bureau. Une grosse semaine début septembre, c’est peu, mais c’est toujours mieux que rien. Et puis jusqu’à mercredi (peut-être même jusqu’à jeudi), mon chéri m’attend à la maison le soir et ça c’est génial :)

 

Sinon aujourd’hui j’ai eu Karen, mon rayon de soleil du boulot au téléphone, elle revenait de vacances. Nous mangeons ensemble à midi et nous avons des taaaaaas de choses à nous dire, même si elles n’ont pas vraiment l’air réjouissantes (son mec commence visiblement à avoir la main lourde sur l’alcool, le shit et pire, sur elle et son fils si vous voyez ce que je veux dire. Au prochain accident, elle se barre).

 

En tous cas, hier soir en rentrant, j’ai au moins eu la satisfaction de voir qu’aucun asticot ne se baladait chez moi et que mon frère avait fait le nécessaire pour venir à bout de l’horrible odeur au sol. Et c’est déjà pas mal :)



Je n’ai pas pu poster hier soir, alors voilà deux articles d’un coup. Désolé si c’est un peu dense.

 

Donc voilà, hier vers midi, il semblait aller bien au téléphone. Quelques heures plus tard, ça n’allait plus, mais il a lutté pour ne pas me téléphoner. Quand je suis arrivé vers 17h il venait de s’endormir. Il a mis un peu de temps à se réveiller mais ça allait plutôt bien. Nous avons décidé d’aller voir Wall●E au cinéma (que j’avais déjà vu mais peu importe). Tout allait bien, on y est allé à pieds, on s’est pris quelques fous rires. Ensuite, on s’est assis dans la salle et le film a commencé. Au début, Nick rigolait. Et puis de moins en moins. Et puis plus du tout. En revanche, il s’est mis à pousser de longs soupirs de plus en plus rapprochés, le visage crispé, comme s’il cherchait à reprendre sa respiration. Sa main s’est mise à serrer la mienne plus fort. Ensuite, il s’est mis à trembler. Il m’a regardé les larmes aux yeux. Crise d’angoisse. Nous avons été à deux doigts de sortir de la salle. Finalement il a tenu, mais ça a été une vraie torture pour lui, il ne voyait pas la fin du film arriver.

 

En sortant, il avait une colère insupportable en lui.

-Mais pourquoi, pourquoi ça me fait ça ? Qu’est ce qui ne va pas chez moi ?

-C’est un tout. Il te faut du temps, tu es fatigué et le moindre petit truc te stresse. Il faut te reposer et être patient.

-Mais là tout allait bien. Tout. Et ça s’est quand même déclenché. Je le supporte plus Ju, je le supporte plus. Je suis fatigué. Tu crois que je fais une dépression ?

-Mais non Titou, c’est juste qu’en ce moment t’es crevé, t’as passé un mois et demi à être sur les rotules physiquement et mentalement, à prendre sur toi, à être patient avec des gamins, à être diplomate, oui tu es crevé et c’est normal d’être à plat et d’être fragile d’accord ? Ecoute, demain rentre chez toi, va voir ton médecin, demande lui un check-up global et tu verras bien.

-Oui, oui… Mais putain j’en ai marre, je gâche encore une partie des vacances, ça fait un mois et demi que je suis pas bien, tu fais des tas et des tas d’efforts pour moi, t’es patient, et putain je gâche encore tout, je vais devoir rentrer chez moi en avance…

-T’en as besoin Titou ok ? Te fais pas de soucis pour moi, je t’aime.

 

On s’est couché vers 23h. Vers minuit et demi, je me suis réveillé, il était réveillé aussi. Mais il allait bien. Il n’arrivait pas à dormir mais il ne stressait pas, il m’a dit qu’il repensait au film, j’ai même pu sentir le sourire sur son visage. Je me suis rendormi. Vers 2h30, ce sont ses tremblements qui m’ont réveillé. Crise d’angoisse. Il était totalement paniqué. Il a finit par prendre un demi Lexomil pour se calmer. 10 minutes plus tard, c’était terminé.

 

Ce matin c’était dur. Je n’aime pas voir qu’il n’est pas bien. Putain pourquoi a-t-il fallut qu’il tire sur la corde comme ça en colo ? Et voilà, je suis parti de chez moi en le voyant avec un pauvre sourire sur le visage, en sachant que très probablement je ne le reverrais pas avant ce week-end. J’espère vraiment, sincèrement, que son médecin arrivera à trouver quelque chose pour le faire aller mieux. Des vitamines pour sa fatigue, un truc qui le calme le soir (sans aller jusqu’à l’antidépresseur) et pourquoi pas quelques séances de sophrologie ? Mais putain il faut qu’il aille mieux vite, qu’il n’aille pas plus loin dans ce cercle vicieux du « putain la crise d’angoisse a été affreuse, faut surtout pas que j’en refasse, ça me stresse, ça me stresse et paf, nouvelle crise d’angoisse, plus intense, plus terrifiante que celle d’avant ».

 

Je voudrais lui apporter le bien-être que nous avions en vacances fin juin, je voudrais tant qu’il se sorte de ça. Je croise les doigts.

EDIT 18h56 : même pas envie de parler de ce qui vient de se passer pour le moment...

Ecrit par Euan, le Mardi 19 Août 2008, 19:10 dans la rubrique "Actualités".


Commentaires :

  Zéro Janvier
19-08-08
à 22:54

J'espère que cela finira par s'arranger pour Nick. Je ne pensais pas que ses crises d'angoisse étaient aussi fortes, je comprends mieux ton inquiétude désormais. Ton attitude avec lui est louable, en tout cas : tu le soutiens et tu le rassures, c'est déjà beaucoup.

  Anonyme
20-08-08
à 14:20

Cela ressemble fort à une anxio-dépression liée au stress. Il y a mieux que le lexomil pour cela, essaie d'accompagner ton ami chez le toubib pour être sûr qu'il lui dise "tout" et ressortir avec le traitement adéquat. Bon courage, on peut s'en sortir.