C’est une horreur, c’est une catastrophe…

Mais d’abord, mon week-end.

Vendredi soir, barbecue chez Popo, la meilleure amie de Nick. Très bonne soirée, nous étions 4 et on a vraiment beaucoup rigolé. Ca faisait du bien de se détendre comme ça. J’ai eu Nick au téléphone, qui n’avait toujours qu’une hâte : rentrer. Je me suis couché à 3h30 et le lendemain on était tous levés à 10h30. J’ai toujours un peu de mal avec les nuits courtes mais cette fois ça allait.

Je suis passé chez moi en coup de vent (j’y suis resté 4h en tout et pour tout ce week-end !) et puis je suis reparti pour la Savoie cette fois. Je suis arrivé dans le chalet de Lo et Do vers 18h. Cette fois, il n’y avait plus Cécilia ni Xavier mais Rémy et Clémence (en plus du copain de Do bien sûr). Et ça m’a un peu soulé parce que Rémy et Clémence font partie d’un groupe d’amis de Laura assez spécial. Depuis quelques années que je les connais, j’ai toujours eu du mal avec eux, comme si le moindre truc sortant de ma bouche les faisait chier. Je crois que je n’ai jamais eu une conversation de plus de trois phrases avec une seule personne de ce groupe d’amis. Pour être franc, je n’ai d’ailleurs jamais compris comment ma cousine pouvait autant tenir à ces gens. Mais bref, là n’est pas la question.

On a joué au tarot une bonne partie de la fin d’après-midi puis nous avons fait… un barbecue. Bon j’adore ça alors ça ne m’a vraiment dérangé d’en enchaîner deux d’affilé.

Vers 21h30 je suis reparti pour prendre Nick à sa colo… Et en rentrant dans la voiture, il me dit que l’après-midi même, vers 17h, sa directrice est venue le voir, exceptionnellement gentille et mielleuse pour lui dire que c’était bon, qu’elle s’était arrangé pour la session suivante… mais qu’elle voulait qu’il reste trois jours de plus et qu’il lui fallait une réponse immédiate. C’est une sacrée manipulatrice cette nana, je dois au moins lui reconnaître ça. Evidemment, Nick n’a pas su quoi répondre sur le moment et il a dit oui. Mais à peine monté dans ma voiture, il a faillit se remettre à pleurer. Il m’a dit qu’il ne pensait même pas tenir jusqu’à la fin de cette session alors trois jours de plus… Du coup, c’est épuisé et avec le moral au plus bas que nous sommes arrivés au chalet. Et là les potes de Lo ont commencé à tirer la gueule lorsqu’on leur a dit qu’on allait se coucher rapidement. Ouh qu’ils m’ont gavés ceux là.

Bref, on a reparlé avec Nick et il a décidé qu’il appellerait sa directrice le lendemain matin pour lui dire merde une bonne fois pour toute. Il n’a pas pris de lexo pour dormir, comme j’étais là il voulait essayer sans. Il n’a pas énormément dormi du coup, d’autant plus qu’il pensait sans arrêt à la discussion qu’il aurait le lendemain avec sa directrice. Du coup, hier vers midi il a pris son téléphone (il en tremblait le pauvre) et il lui a dit. Rendez-vous compte que cette manipulatrice avait en fait déjà quelqu’un pour les trois jours…

Donc au final, il rentre jeudi. Mais il est tellement mal que même après ça, il a pleuré dans l’après-midi et qu’il m’a fallut tous les efforts possibles pour enfin lui faire retrouver le sourire (mais j’y suis arrivé).

Il a passé la majeure partie de la journée à dormir et nous sommes restés tranquilles lorsque les autres sont partis se baigner au lac. Le soir, il a fallut faire une partie de Burger Quizz, et même si j’adore ce jeu, j’avoue que ça m’a franchement soulé. Ni lui ni moi n’avions la tête à ça, il nous restait moins d’une heure avant le départ, je devais faire à manger et nous devions ranger en même temps… Bref…

Et donc ce matin, horreur…

Je me lève dans le paté, et je me dirige vers la cuisine. Je rentre et je marche dans un truc par terre, genre une pate… Je peste contre mon frère et sa copine qui ne nettoient rien et laissent tout traîner. Je fais chauffer l’eau pour mon thé, marche encore dans un truc sans regarder ce que c’est et m’installe sur ma chaise. C’est là que mon regard se pose sur trois formes blanches et allongées le long d’un des meubles. Au départ je pense à des papillons, les ailes bien repliées le long de leur corps, comme des papillons à mites. Et puis en regardant mieux, je me rends compte que ces formes allongées de 2cm de long se tortillent. Et là, comme dans un film, d’un seul coup, mon champ de vision s’élargit. Il y en a de partout. De partout par terre. Des asticots blancs qui se tortillent, ça grouille partout. J’ai failli en lâcher mon mug. Je vous jure que je me suis retenu pour ne pas hurler. En sautillant pour les éviter, je suis sorti de la cuisine et j’ai refermé la porte. Le temps nécessaire néanmoins pour qu’une vingtaine de ces saloperies sortent de la cuisine et rampent à une vitesse folle dans le reste de l’appart’.

J’ai failli pleurer quand j’ai vu ça. Mais vraiment. Pleurer. Putain, je pars un week-end et quand je rentre, la cuisine est infestée d’asticots. J’ai bouché la porte de la cuisine avec du sopalin imbibé de javel et j’ai ramassé tous ceux que je pouvais avec une feuille de sopalin, en retenant des hauts le cœur. En plus, ces trucs sont hyper coriaces. Il faut aller jusqu’à les faire éclater parce que simplement les écraser ne les tue pas.

Moi qui fait des efforts pour tout ranger et tout tenir propre au maximum, voilà la cuisine remplie d’asticots parce que Frère et Future Belle Sœur n’en ont rien à foutre, eux. J’ai laissé un mot à mon frère en lui disant de passer la cuisine entière à la javel. Il m’a appelé tout à l’heure. Ces bestioles sont increvables, la Javel ne leur a rien fait, ils en ont tué une cinquantaine, mais lorsqu’ils ont bougé un meuble… Ils ont trouvé un tapis d’asticots. Visiblement, ils venaient de la poubelle. Et j’ai eu droit en direct au téléphone à la découverte d’un autre repère, dans une autre pièce de l’appart. Envie de pleurer je vous dis. Je ne supporte pas de vivre dans un endroit comme ça moi. Je peux pas. Je ne sais pas ce que je vais faire, je vous jure, rien que de penser à rentrer chez moi ce soir et de devoir affronter ça j’ai le moral à zéro…

Toute idée est la bienvenue…