Bon, je sais que je poste de moins en moins, mais c’est pas ma faute d’abord, j’ai moins de temps. Et puis d’abord maintenant, vous avez aussi twitter (lien colonne de gauche juste en dessous de mon Last FM) pour savoir en vraiment très peu de mots ce qui peu m’arriver en ce moment.

Ahlala, qu’il est dur de passer un aussi bon week-end et de reprendre le boulot ensuite. Vraiment, ça a été un des meilleurs week-ends depuis un petit moment. Samedi, j’ai passé la matinée à me reposer, regarder des séries et prendre mon temps. Ensuite, j’ai mangé avec mes parents, et ce repas avait un petit goût de départ. D’abord parce que mes géniteurs partaient le lendemain matin en vacances pour trois semaines et que, n’étant pas là du week-end je ne les reverrais pas, mais aussi parce qu’au moment de leur retour, mon frère et sa copine auront enfin emménagés chez eux. C’était donc la dernière fois que nous nous retrouvions tous les cinq dans la cuisine, serrés autour d’une table trop petite.

Et pour être honnête, personne ne s’en est vraiment aperçu avant la fin du repas. Evidemment, il était trop tard pour prendre un dessert ou quelque chose du genre, nous avons donc fêté cet évènement à coup de brugnons et de pomme. Classe.

Ensuite, je ne savais pas trop quoi faire. Depuis la veille, Nick n’avait plus de réseau. Je ne savais donc pas à quelle heure je devais aller le chercher à sa colo et j’attendais son coup de fil n’importe quand, dès qu’il aurait du réseau. En même temps, mon frère et sa copine allaient voir X-files au cinéma et j’étais très tenté. J’ai fini par y aller et je dois dire que j’ai été déçu. En réalité, si ça fait vraiment plaisir de retrouver Mulder et Scully, l’histoire en elle-même n’est vraiment pas palpitante. C’est comme regarder un gros épisode. Ni plus ni moins. Aucune avancée dans la mythologie extra-terrestre de la série, rien. Alors espérons juste que ce film était là pour nous rappeler les deux agents du FBI et que le prochain film reprendra un peu le fil rouge de la série.

En sortant du cinéma, je suis passé chez moi pour souhaiter de bonnes vacances à mes parents, puis je suis parti à Aiton, le village perdu en Savoie où mes cousines possèdent un chalet. J’ai enfin eu Nick sur la route et je suis arrivé au chalet vers 20h. Là-bas, j’ai retrouvé Dorine et son copain Patrice, Laura, et la cousine de Laura et Dorine, Cécilia (avec qui je n’ai donc aucun lien de parenté) et son fils Xavier.

Beaucoup de rencontres donc puisque je rencontrais Patrice, Cécilia et Xavier pour la première fois de ma vie. Enfin techniquement, j’ai déjà rencontré Cécilia, mais je n’avais même pas 10 ans et je n’en ai aucun souvenir.

Patrice : autant dire que je n’avais pas forcément de bons à priori sur ce garçon pour certaines raisons que les plus perspicaces d’entre vous auront devinés suite à certains articles… Au final, il s’est avéré assez sympathique bien que visiblement assez timide. Nous n’avons pas spécialement parlé mais il n’est pas désagréable.

Cécilia : la cousine de Laura et Dorine est américaine et vit donc aux US. Mais son père étant français, elle parle plutôt bien notre langue. Une rencontre vraiment très intéressante, et enrichissante. Cécilia est loin, très loin du cliché américain et ça fait du bien de s’ouvrir un peu l’esprit. J’ai vraiment apprécié cette jeune femme et le fait qu’elle ait fumé un joint avec nous le samedi soir m’a paru totalement naturel (c’est pourtant une maman trentenaire, j’en connais peu qui l’aurait fait).

Xavier : ce petit bonhomme de 5 ou 6 ans est incroyable. Un bout de chou métisse aux oreilles percées, tout mignon, et qui ne parle qu’anglais. Mais ce qui est vraiment impressionnant, c’est qu’il est sage comme une image. Bien sûr il s’excite comme n’importe quel enfant de son âge, mais dès lors que sa mère lui demande de se calmer, il obéit, sans perdre son sourire. Un enfant génial. Pourtant, il n’a pas de papa (il est tombé dans la drogue dure quand Xavier était tout petit) et aurait des raisons d’être ingérable. J’ai largement complimenté Cécilia sur l’éducation qu’elle lui a donné et j’ai vu que cela l’avait touché.

Nous avons donc mangé tous ensemble puis j’ai repris la route à 21h30 pour aller chercher Nick. A 23h30 nous étions de retour au chalet et nous avons passé une petite demi-heure avec tout le monde. Puis nous sommes allés nous coucher parce que la fatigue nous accablait l’un comme l’autre. Le lendemain matin, je me suis levé vers 11h30 et j’ai pris un petit-déj rapide. A ma grande surprise, Nick est arrivé une demi-heure plus tard alors que je pensais le voir dormir au moins jusqu’à 14h. Nous avons simplement pris notre temps, grignotant, discutant, sur l’immense balcon en bois du chalet. Vers 13h30 nous avons repris les voitures et nous sommes rendus à un lac à une vingtaine de minutes du chalet. Il faisait un temps magnifique et nous sommes allés nous baigner. L’eau était froide dès qu’on laissait ses jambes s’enfoncer dans le lac, il fallait rester en surface pour être bien. Nick a marché sur une abeille et s’est donc fait piquer sur la plante des pieds… 30 minutes plus tard j’ai fait la même chose :) Du coup, tout le monde avait ses baskets aux pieds par la suite, et croyez-moi maillot de bain basket, c’est glamour.

Tout ce petit monde au lac...

On est resté au lac tout l’après-midi à se reposer et à se baigner. Et puis Nick et moi avions tellement besoin de nous voir que nous n’avons même pas réfléchit une seconde aux regards des autres (bien qu’il y en ait eu plus d’un évidemment…) : nous avons passé l’après-midi dans les bras l’un de l’autre. Ca faisait longtemps que nous n’avions pas eu l’occasion de nous mettre comme ça sur la plage et c’était tout simplement du bonheur. On est ensuite rentré préparer nos affaires au chalet et nous sommes partis vers 18h00.

A 19h00 nous avons pris en voiture la Directrice adjointe de Nick, Mauranne, et un autre animateur également en congé, Fabrice. Contrairement au premier repas avec ses collègues (et un autre de ses directeurs adjoint) j’ai vraiment passé un bon moment. Le repas n’a pas tourné qu’autour de la colonie et lorsque c’était le cas, ils s’arrangeaient toujours pour que je comprenne tout. Un repas vraiment très sympa donc, mais le temps passait, et nous avons du partir pour que je les ramène.

Vers 22h, Nick et moi étions seuls sur un banc près de la colo, nous serrant fort. Il ne voulait pas que je parte. C’était très dur. Je n’avais pas non plus envie de partir, d’autant qu’il n’a plus de crédit cette semaine. Les contacts vont donc être difficiles. J’avais envie de lui dire que je détestais cette colonie parce qu’elle le mettait loin de moi, parce qu’elle lui bouffait son énergie et sa santé (déjà une crise d’angoisse depuis le début…). Evidemment je n’ai rien dit, je n’en ai pas le droit. Et c’est pour ça que lorsque je lui ai téléphoné après 2h30 de route pour rentrer chez moi, j’ai été content parce qu’il m’a dit :

-Julien je suis fatigué, j’en ai marre, j’en ai marre de te voir en coup de vent, j’ai envie d’avoir de nouveau une semaine rien qu’à nous, comme à Lacanau, j’ai envie de prendre le temps d’être avec toi, je crois que je me lasse de cette colo, je veux te voir…

Vivement le 29 aout…