Wahou, je viens de me rendre compte que pris dans les aléas de ma vie, j’avais de nouveau laissé cet espace en jachère. D’ailleurs, à l’heure où j’écris, nous sommes vendredi en fin de matinée, mais je ne pourrais poster cet article que samedi soir si j’en ai le courage, dimanche dans la journée plus probablement.

Que dire ?

Et bien, comme je disais à Nick lundi soir dernier, cet été est vraiment particulier. J’ai passé un mois de juin formidable en réalisant une sorte de rêve de gosse, partir en vacances sur la côte atlantique avec celui que j’aime. Juste nous deux, en amoureux, en prenant notre temps, en vivant ensemble.

En revanche, je n’aime pas juillet et aout. Pour plusieurs raisons d’ailleurs. L’une d’elle est l’inverse de ce qui m’a fait aimer le mois de juin : je suis loin de Nick, trop loin, trop longtemps. Nous arrivons certes à nous voir une fois par semaine (et encore c’est très mal réparti puisque je le vois deux fois cette semaine et certainement pas du tout la semaine prochaine) mais entre les jours où nous nous voyons, c’est de la communication par texto ou par messagerie vocale interposée. C’est frustrant d’une façon monumentale. Je ne sais pas ce qui lui arrive, ce qu’il fait, s’il est en forme, fatigué, content, triste… Lorsque nous arrivons à nous capter en même temps c’est en général pour une ou deux minutes seulement puisqu’il n’en a pas une pour lui. Et fatalement, ça finit par aboutir à des petites crises. Ca a été le cas en fin de semaine dernière, lorsqu’il a terminé la première session de colonie. Il a raccompagné des enfants sur Paris et en a récupéré d’autres. Il a eu le temps de me téléphoner, 15min (un miracle !) mais je sentais qu’il n’était pas concentré sur ce que je disais. Effectivement, il avait la tête pleine d’images de nous deux à Paris et il était amer de seulement m’avoir au téléphone. Mais au lieu de me le dire, il a continué à être entre la joie et l’amertume. Evidemment, je ne pouvais pas connaître son état d’esprit et je lui ai donc balancé un « mais tu m’écoutes ou pas ?! ».

Sur le coup ça l’a énervé, puisqu’il voyait que je ne comprenais pas son état d’esprit, et en raccrochant évidemment, ne sachant toujours pas de quoi il retournait, j’ai commencé à me poser des milliards de questions (vous me connaissez…) et à me faire des films par centaines. La situation est plus ou moins restée comme ça pendant 4 jours puisque nous n’avions jamais l’occasion de parler et c’est donc lundi soir que nous avons pu revenir là-dessus. Pour faire très cliché nous avons tous les deux pleuré dans les bras l’un de l’autre et je lui ai fait jurer de me dire ce qu’il avait en tête au moment où il me parlait parce que vu les conditions de communication, nous n’avions pas le luxe de tenter de faire comprendre des choses à l’autre par sous entendus.

Nous étions épuisés en nous couchant (même si, à notre étonnement, nos corps ont quand même pris le dessus pour se faire un câlin) mais le lendemain a été une journée formidable. On s’est beaucoup plus reposé que les autres fois, on s’est pris des fous rires, on s’est envoyé en l’air d’une façon monumentale (à rester allongé 10min sans plus aucune force pour bouger après l’orgasme), on a mangé dans un resto super sympa… Bref, la journée a été tellement bonne qu’au moment de se quitter le soir, pour la première fois, nous n’avions pas trop le vague à l’âme. Il faut dire que nous savions qu’il n’y avait que trois jours à tenir avant de se revoir. Alors aujourd’hui je n’ai qu’une hâte, c’est d’être déjà à ce soir, et de recommencer une belle journée.

Voilà pour la partie Nick.

En ce qui concerne le boulot, notre inspection est enfin terminée, et autant dire qu’elle a été intense. Le rythme pas de boulot/trop de boulot a continué jusqu’à la fin, mais j’entame maintenant une partie pas plus intéressante, l’arrêt de production, qui a pour conséquence de réduire ma charge de travail à environ une heure par jour. Heureusement pour moi, j’ai pas mal de collègues qui partent en vacances, j’aurais donc des petites choses qu’ils me laisseront, et surtout, la semaine du 15 aout, je suis seul dans mon bâtiment, et je vous assure que je ne vais pas me gêner pour lire toute la semaine !

Mais en attendant, la semaine prochaine risque d’être chiante puisque tous ne seront pas encore partis et qu’il faudra bien s’occuper quand même. Mais je pense que comme j’entame une période de creux, je vais me remettre à sortir un peu. J’ai recommencé mercredi soir en voyant Clara, hier c’était Laure qui m’a fait découvrir un resto de Bagels… Nous avons déjà prévu de nous revoir très vite, j’ai une collègue de mon ancienne boîte à voir, Caroline mon amie d’enfance et une autre pote à recontacter, et enfin Quyên, mon ex-meilleure amie, avec qui j’ai enfin repris contact (je savais que je finirais par le faire…) et qui doit me proposer un truc sous peu. Dans tout ça, il faudra aussi que je prévois de voir mes cousines/sœurs Laura et Dorine, et également de passer voir les potes de Nick pour lui préparer une petite vidéo surprise de tous ses amis à lui apporter à sa colo.

Je me suis également remis à la piscine hier (jeudi donc) et autant dire qu’il était temps que j’y replonge. Deux mois sans nager et j’avais perdu toute ma forme ! J’étais mort en sortant du bassin et j’ai vraiment passé une grosse partie de l’après-midi à lutter contre le sommeil. Hier soir j’ai même eu une poussée de fièvre, mais je dois dire que j’entame une nouvelle période où je ne mange pas beaucoup (pas vraiment faim) alors la reprise de l’exercice avec la baisse d’appétit ne pouvaient pas faire bon ménage longtemps. Je sens que je vais de nouveau devoir faire des efforts pour maintenir un minimum de 57kg et ça m’agace déjà.

Bref, je vous laisse sur cet article que je voulais court au départ et qui finalement s’est allongé ! Mais pas d’inquiétude, j’en ai déjà un autre en réserve, le silence ne devrait pas se réinstaller ici !