Toute la semaine j'ai été en décalage étant donné que j'étais en RTT lundi. Mardi, je me croyais lundi, mercredi je me croyais mardi, jeudi je me croyais mercredi et aujourd'hui vendredi je me crois... vendredi! Et oui, il était temps que la semaine s'arrête en fait et pour la première fois de la semaine, j'ai vraiment la sensation d'être le jour que nous sommes.

Cela est principalement dû à la fatigue, puisque depuis une semaine je ne suis pas parvenu à rattraper mon sommeil. Forcément, ce n'est pas en sortant hier soir au Ninkasi (pub/brasserie/resto/salle de concert lyonnais -- oui oui c'est très polyvalent) que ça allait s'arranger.

J'ai passé la soirée avec Marie, une fille avec qui j'ai bossé deux mois d'avril à juin l'année passée. Ca faisait trois mois qu'on ne s'était pas vu, et c'était la première fois depuis qu'on se connaît qu'on se faisait un trus juste tous les deux. Et c'était bien, parce que Marie est une fonceuse, toujours à 100 à l'heure, garçon manqué, et de la voir tous les deux comme ça, et bien on a pu se poser. Et ça l'a rendue beaucoup plus humaine, elle a ses blessures comme tout le monde et j'ai en fait pu m'apercevoir qu'elle est beaucoup, beaucoup plus torturée qu'elle n'en a l'air.

Je pense qu'elle avait besoin de parler tout bêtement, et pas de faire un coming-out comme je m'y attendais un peu en vérité. J'ai carrément abordé le sujet à un moment donné, pour être sûr d'éliminer cette hypothèse, et non, aucune attirance pour les filles. Mais d'autres blessures, qu'elle a évoqué sans les expliquer.

Bref, ça m'a fait plaisir parce qu'on a vraiment partagé quelque chose hier soir.

Forcément, le temps de rentrer, de papoter 5min avec Tatie sur le net, et de me préparer à aller au lit, c'était minuit. J'ai donc encore raccourci ma nuit et je sais que ce n'est pas de cette façon que je vais me reposer. D'autant que ce week-end, je vais peut-être à Aiton, le chalet en Savoie de mes cousines. Si vous suivez régulièrement ce blog, vous savez sans doute que ces week-ends ne sont vraiment pas de tout repos, et plutôt sous le signe de la fête, buvette, fumette permanente.

Je dois dire que mon début de semaine difficile m'avait donné une envie folle de ce week-end pour m'aérer l'esprit mais en réalité je crois que si le week-end ne se fait pas (et c'est à 50% de chance qu'il se fasse, 50% qu'il ne se fasse pas) ce ne sera pas si grave : si je ne vais pas à Aiton ce week-end c'est décidé, je ne sors pas de chez moi, j'hiberne!

Sinon Nick me manque, et hier soir on a pensé l'un à l'autre exactement au même moment, il m'écrivait un texto au moment où je lui en écrivais un, ça m'a plu cette idée qu'on pense l'un à l'autre comme ça, à la même minute de la même heure. Et je sais que c'est gnan gnan mais c'est aussi ça être amoureux. Ca n'est pas que ça dieu merci, mais ça en fait partie. Et je ne suis pas comme ça tout le temps. Enfin j'espère.

Quoi qu'il en soit j'ai vraiment envie qu'il revienne maintenant. Il revient mardi prochain mais j'ai peur qu'on ne se voit pas avant le week-end... Tant pis, je ne vais pas me plaindre, au moins j'ai quelqu'un. Je pourrais n'avoir personne qui me manque!