Pim pam poum, un nouvelle semaine qui commence!

Hmm, pour changer évidemment, j'aurais largement préféré continuer à dormir ce matin. Et puis, c'est pas cette réponse de Karen à mon mail ce matin qui va m'aider. A la question, "alors, ton programme pour aujourd'hui?" elle répond "Va j’aimerai passer ma journée avec toi!".

Quelle horreur. Du coup, là maintenant tout de suite, j'ai juste envie de poser un RTT et d'aller passer la journée en ville avec elle. "T'inquiètes qu'on va le faire" qu'elle me répond. C'est noté.

J'ai pas du tout envie de travailler en ce moment, c'est l'horreur. Au moins, je me console en me disant que je ne suis pas tout seul, les touites de Matoo en ce moment c'est pas mal dans le genre "pas trop motivé au boulot". C'est vrai quoi, j'ai l'impression d'avoir fait le tour de mon poste alors que ça fait même pas un an que j'y suis. Et bon encore, quand c'est passionnant ça va mais là... Le pire, c'est que c'est même pas le boulot en lui-même qui n'est pas intéressant, mais c'est parce que les gens n'y mettent pas du leur. Oui quoi, dans la qualité ça pourrait être super de chercher vraiment des idées pour améliorer notre job, pour réfléchir ensemble à ce qu'on peut faire, etc. Mais nan, là on passe le temps à colmater les brêches dans la coque du bateau. Et puis, vu que ça fait des années que ça fonctionne comme ça et que les têtes pensantes n'osent pas donner un bon coup de pied dans la fourmilière de peur de froisser les vieux employés, ça ne changera pas. Du coup, on en arrive à des situations où des gens de chez nous disent "mais vous savez, partout ailleurs, on fait de telle façon. Pour telle et telle raison. Pourquoi ce n'est pas pareil ici?". Et on nous répond "bin c'est bien joli en théorie, mais enfin dans la pratique c'est difficile et puis ça plaira pas aux gens"...

Ca plaira pas aux gens.

Bin voyons.

C'est un peu comme si vous disiez aux infirmières de se laver les mains avant de bosser et que la surveillante vous répondait "oh bien sûr dans la théorie c'est ce qu'il faut faire mais vous comprenez, c'est contraignant quand même, on va pas les forcer..."

Bref.

Je m'arrête là pour le moment. Jusqu'à la prochaine fois. De toute façon, je sais qu'il n'y a que deux issues. Ou bien les choses changeront (ce dont je doute) ou bien je partirai d'ici un ou deux ans. Mais plus le temps passe, plus cette décision sera dure à prendre. Prendre un appart' déjà signifie que je dois garder ce CDI pour être sûr d'avoir un crédit. Et puis le garder un moment après, histoire de pouvoir vivre en remboursant. Et puis, est ce que j'aurais envie, aussi, de tout reprendre à zéro dans une autre boîte, d'être une fois de plus le "nouveau"?

C'est drôle, je disais il y a quelques temps à un soeur/cousine qu'on ne finissait jamais de se poser des questions. Qu'à un instant T on est pris par une deux, voir un tourbillon de questions qui nous semblent vitales, essentielles. Et que si on regarde deux ou trois ans plus tard, beaucoup de ces questions auront disparues... pour être remplacées par d'autres.

Finalement quand est-ce qu'on est tranquille, serein? Un tel état existe-t-il même un jour?