Nous y voilà donc, dans cette dernière semaine avant Noël.
Ca sent les fêtes de fin d'année, ça sent 2008. Et plus personnelement, ça sent comme d'habitude la joie et la mélancolie mélangées.

Dernière semaine entière de travail avant 2008. Je n'ai pas de semaine de vacances entière mais j'ai quand même pu grapiller un ou deux jours, de ci, de là. Et tant mieux. Il était temps que je souffle un peu. Ca va peut-être me permettre d'oublier un peu tout ce qui me démotive en ce moment au boulot. Et puis ces histoires d'horaires décalés, un jour oui, un jour non. Les dernières nouvelles parlent de jeudi-vendredi-samedi. On verra bien, j'ai au moins le début de la semaine tranquille.

Jeudi soir, il y a "la soirée de fin d'année" de la boîte. Soit tous ces gens qui s'adôôôrent et qui se cotoient toute l'année réunis dans un resto bien cher et bien chic, histoire de se bourrer la gueule ensemble. J'y vais. C'est la première fois, il faut bien que je juge de moi-même. Et puis Karen aussi y va, et de toute façon je n'ai pas l'intention d'en partir tard.

Je crois que je n'ai jamais fait autant d'effet à un garçon. Nick est venu chez moi ce week-end et j'ai vraiment un pouvoir sur lui. Je l'excite beaucoup, beaucoup. C'est marrant, on m'aurait dit un jour que je ferais un tel effet à un garçon, je ne sais pas comment j'aurais réagi. En tous cas, certainement pas comme je le fais depuis que je m'en suis rendu compte. Je trouve ça... drôle. Curieux non?

Et la fin d'année qui arrive, donc.
Je suis vraiment très content à l'idée de retrouver toute ma famille pour Noël. Ca a toujours été une ambiance particulière, et j'adore ce moment. Tout le monde est là et on peut parler pendant de longs moments, rire, boire, profiter de la présence des autres qu'on ne voit jamais assez.

Mais la fin de l'année, c'est aussi pour moi, inévitablement, et même si je fais tout pour ne pas le faire, le moment du bilan. C'est toujours un moment douloureux parce que je ne suis presque jamais satisfait de ce que j'ai. Et cette année, sans même avoir commencé à le faire, je sais déjà qu'il sera encore pire que les autres. Oh, vous voyez sans doute pourquoi d'ailleurs. Mais bon, on va continuer à ne pas y penser pour le moment. A vivre dans l'instantanné, sans se poser de questions. Je n'aime pas ça, je trouve cela réducteur, mais je dois reconnaître que ça apporte une certaine paix de l'esprit qui n'est pas sans avantage.

Je passe sur mon nouvel an qui s'annonce simplement innatendu. A l'heure qu'il est, je n'ai absolument aucune idée des personnes ni de l'endroit où je vais le passer. C'est une situation complètement inédite pour moi. Et vous savez quoi? Je m'en fous.