Et bin alors? Il lui arrive quoi à l'autre depuis deux jours? Tu sais, le pénible qui n'arrête pas de se plaindre de sa vie sentimentale torturée sans arrêt? Il s'épanche plus pendant ses longs articles, c'est nouveau ça?

Bin...

En fait, pour être franc, non.
Ce qu'il se passe, c'est très simple. Il y a des moments où ça me fait un bien fou d'analyser tout ce qui m'arrive, et écrire tout ça, ça permet de mieux voir où j'en suis. Et puis y'a d'autres moments où finalement, je n'arrive pas vraiment à savoir où j'en suis. Ou peut-être que j'ai un peu peur de voir où j'en suis.

Au jour d'aujourd'hui, je crois que c'est beaucoup trop le bordel dans ma tête pour que j'arrive à tirer quelque chose de ce qui m'arrive. En fait, je crois que je n'ai ni le courage ni l'envie d'aller remuer tout ça pour essayer d'en tirer des conclusions. Parce que tirer des conclusions c'est comprendre certaines choses et agir pour les faire changer. Hors depuis bientôt cinq mois c'est ce que je n'arrête pas de faire. Analyser, tirer des conclsuions, réagir, affronter, encaisser, me relever. Et là j'avoue, depuis mardi soir date de ma dernière action pour changer un peu les choses, j'ai besoin de repos.

Je n'ai plus envie pour le moment de chercher à faire avancer les choses, de chercher à faire les bons choix, de réfléchir. Je n'ai plus le courage. Pour le moment j'ai juste envie de laisser les choses où elles en sont et si quelque chose doit se passer, ça sera ces choses qui auront bougées et pas moi. Fatigué. Peur aussi, peut-être.

Repos.

(et donc je dis ça, et donc dès demain, vous pouvez être pratiquement sûrs que mon esprit torturé et blindé de contradiction voudra de nouveau s'épancher...)