Après une formation qui m'a pris toute la matinée, j'ai enfin un peu de temps pour venir par ici. Je n'ai pas écrit d'article pendant deux jours d'affilé ce qui consitute en soi un record vu mon activité prolifique sur mon blog depuis quelques semaines. Il faut dire que je pense avoir à peu près tout dit sur le sujet principal de ces derniers jours même si, forcément si je me lançais dessus j'aurais encore deux trois choses à creuser. Mais je ne le souhaite pas, du moins pour le moment.

Ce week-end, c'était le premier week-end depuis ma rupture où je ne partais pas de Lyon du tout. Jusqu'ici j'avais toujours quelque chose : un repas de famille à la campagne, la visite d'Avignon, un concert à Grenoble, le concert de Zazie avec Tatie, bref il y avait toujours de quoi m'occuper l'esprit. J'avais tout fait pour repousser ce premier week-end le plus loin possible pour une raison simple : depuis que j'étais en couple, je n'étais pratiquement jamais chez moi. Toujours de sortie. Et me retrouver à nouveau seul chez moi me terrifiait parce que je savais que lui continuerais à faire toutes ces choses avec cet autre, et moi pas.

Je crois que j'ai bien fait de meubler tous ces week-ends. Ce premier week-end entièrement passé à Lyon serait arrivé ne serait-ce qu'une semaine plus tôt, j'aurais fini dans un sale état. Parce que même si finalement il s'est bien passé, la fin du week-end a été dure. Un mois que la rupture a eut lieu. Et je dois le dire, j'ai fini par me retrouver dans la position dans laquelle je ne voulais absolument pas me retrouver : assis devant mon écran d'ordinateur à scruter pour savoir s'il se connectait et dans ce cas là s'il venait me parler. Heureusement pour moi, je me sentais assez bien pour que je ne tombe dans cet état que dimanche soir. Le reste du week-end s'est bien passé, la douleur ayant eut le temps de s'atténuer.

N'empêche. Je suis bien content de partir à Aiton la semaine prochaine. Tout mon esprit ne se tends que vers vendredi soir et l'énorme fête mêlée d'oubli qui m'y attend. Là encore, je crois qu'elle tombera pile au bon moment. Suffisamment loin de la rupture pour ne pas avoir l'alcool triste, mais assez proche tout de même pour pouvoir profiter à fond de ce bon moment.