Je vais parler de mon week-end à Avignon tout de suite avant de passer à autre chose, sinon je me connais, je n’en parlerais pas.

Vendredi soir donc, et après quelques heures d’indécision, Laura m’a confirmé qu’elle venait avec moi ce week-end. J’ai donc pris la route vers 18h et je suis arrivé à ma campagne 2h plus tard, un peu crevé je dois bien le dire. Laura m’y attendait, elle était arrivé 15 minutes plus tôt.

Nous avons passé une petite soirée très tranquille comme prévu, quelques verres, des bons plats, bref quelque chose de détendu et d’agréable. Au final, nous nous sommes couchés assez tôt, nous nous étions tous les deux levés tôt et le réveil était réglé sur 7h30 le lendemain. Finalement, nous avons pris notre temps le samedi matin et nous ne sommes arrivés à Avignon qu’à 10h30. J’ai alors téléphoné à mon autre cousine Sonia (que j’ai réveillé puisqu’elle était rentrée de boîte à 5h du matin !) et nous avons convenu que Laura et moi allions manger chez les parents de Sonia. En attendant, Laura et moi avons commencé à prendre possession de la ville. Il faut dire que nous avons tout de suite été conquis par le paysage offert lors de notre arrivée le long du Rhône. Nous avons tout de suite vu le pont d’Avignon (« Quoi ?! C’est ça le pont d’Avignon ?! ») et ensuite la vielle ville prise dans les remparts. C’était magnifique, d’autant plus que le temps a été au beau fixe tout le week-end.

Nous avons donc déambulé dans quelques rues, sous le soleil, fait quelques magasins (en se disant que nous y retournerions le dimanche) et nous avons fini par nous poser dans un bar pour nous reposer un peu et en squatter les toilettes :D

Vue sur Avignon

Vers 11h50 nous avons à nouveau téléphoné à Sonia et une demie heure plus tard, nous étions à Perne-les-Fontaines pour un repas avec les personnes de ma famille que je porte le moins dans mon cœur, mon oncle Claude et sa femme. Le repas a été idéal d’un point de vue froideur/cordialité. J’ai parlé avec mes cousines, tout allait bien. Je n’ai pratiquement pas adressé la parole à mon oncle ou ma tante, ce qu’ils n’ont d’ailleurs pas fait non plus. Idéal donc puisque je n’ai pas eu à me forcer à faire la conversation :)

Après ce repas, Sonia nous a fait visiter son petit village natal, très joli coin.

Sonia et Euan

En revanche, on en a vite fait le tour. Et puis, nous avons remis le cap sur Avignon pour entrer dans le vif du sujet. Nous avons donc arpenté tous les coins touristiques, les places, les rues, les monuments d’Avignon. Le palais des Papes est magnifique, le prix de la visite un peu moins (10€ par personne… Nous avons préféré rester dehors) mais comme nous voulions tout de même voir un monument de plus près, nous avons fait la visite audio-guidée du célèbre pont d’Avignon. Alors d’abord, je tiens à préciser qu’en tant qu’inculte en géographie et histoire je ne savais qu’une chose du pont d’Avignon : on y danse. Je m’attendais quand même à un sacré truc et force est de constater que j’ai été un brin déçu. Première chose, je ne savais pas que le pont était à moitié détruit. Voui, il s’arrête au milieu paf, plus rien. C’est pas non plus un pont super impressionnant. Bref, on me l’avait un peu survendu. J’ai quand même esquissé un petit pas de danse pour pouvoir dire que moi, le pont d’Avignon j’y avais dansé, mais personne d’autre que moi ne semblait d’humeur festive. En tous cas c’est tout de même bien joli, mais les commentaires audio se perdent parfois dans une pléthore de détails qui a plus vite fait de nous ennuyer que de nous faire découvrir des choses (et pourtant, nous étions motivés).

Le palais des Papes

Sur le pont d'Avignon, les vieux ne dansent pas...

A noter aussi, Sonia qui est curieuse à vu un escalier qui menait à un sous-sol dans la salle

juste avant de monter sur le pont. Nous l’avons suivi et là j’ai cru halluciner. Nous nous sommes retrouvés dans une pièce assez spéciale, éclairage digne d’une backroom, musique un peu dans tous les sens, personnages lumineux projetés au mur, et Mireille Mathieu en photo. Pendant un moment j’ai cru être tombé dans la 4^ème dimension…

Après la visite du pont nous avons encore flâné un moment dans les rues, puis nous nous sommes installés à une terrasse pour manger une glace, repos bien mérité après tous ces efforts. C’était, par ailleurs, très bon.

Je vous présente la coupe Vénitienne

Ensuite, Sonia est repartie puisqu’il était presque 19h et que Laura et moi devions prendre possession de notre chambre d’hôtel avant cette heure. Sonia est allée voir le match de rugby chez son copain, à 30 minutes d’Avignon, et Laura et moi devions aller au restaurant en attendant. La suite du programme était simple : nous retrouver tous les trois après le match pour remuer nos popotins dans Avignon. Au final, Sonia était morte après le match, ne se remettant pas de sa nuit d’avant. Ce qui est plutôt bien tombé finalement, puisque Laura et moi, après quelques verres, nous sommes sentis envahis par la fatigue du voyage, et que nous n’aurions pas fait long feu. De toute façon, nous voulions tout de même profiter du dimanche, et il était hors de question de se lever à midi. Nous sommes donc allés dans un bar entouré de deux autres qui projetaient le match, et nous avons pu en suivre la fin, la foule débordant sur la route et coupant le passage aux voitures. L’ambiance était très bonne, digne d’un stade, et nous avons passé une soirée assez comique, avec l’excitation des piétons et des voitures autour de nous.

Le lendemain matin, après un petit déjeuner au Mc Do (oui, il y a mieux, mais bon des pancakes avec du (faux) sirop d’érable… Miam !) nous avons retrouvé Sonia et nous sommes à nouveau baladés dans Avignon. Nous sommes ensuite allés manger dans un resto de Tapa très très sympa, Tapalocas, que je vous conseille vivement si vous y passez.

Miam!

Pour finir, une promenade le long du Rhône, avec un vent agréable et le clapotis de l’eau en fond sonore. Un dernier verre dans un bar, et c’était l’heure pour Laura et moi de repartir chez nous.

Laura et Sonia

Au final, ce week-end a eu exactement l’effet escompté. Ja.y et son assoc’ faisaient leur grande première samedi et heureusement que je n’étais pas à Lyon. Je ne vais pas mentir, j’y ai pensé plusieurs fois dans le week-end. Mais c’était l’espace d’une seconde, et c’était plus un constat qu’un regret de ne pas y être, puisque j’étais avec des gens que j’aime beaucoup et que j’appréciais ce que je voyais et faisais. Vraiment parfait. En revanche, à partir du moment où je me suis retrouvé seul dans ma voiture, rentrant chez moi… Je me suis mis à penser à tout ce que j’avais laissé à Lyon et que je m’apprêtais à retrouver. Et puis, forcément, en arrivant chez moi tout ça m’est revenu en pleine figure lors de ma discussion avec une de ses amies… Mais ça, c’est pour un tout petit peu plus tard…