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"Je crois que je t'aime"

Samedi 10h30

Génial. Pour une fois, je suis arrivé à faire la grasse matinée. Certains estiment probablement que 10h30 c’est de la fausse grasse matinée, et je suis d’accord. Mais habituellement, à cause du rythme de la semaine, je suis réveillé à 7h15 le samedi matin. Alors bon, disons que pour moi c’est de la grasse matinée. La veille au soir, j’étais avec Flo et ses amis pour son pot de départ (il part un an à Nice pour ses études). Resto très sympa, bonne ambiance, rentré à 1h30. J’aurais pu rester plus longtemps (tout ce petit monde allait chez un ami de Flo après le pub) mais je savais que le lendemain soir j’allais me coucher tard.
Je me lève donc ce samedi matin, et j’apprends avec stupeur qu’un de mes oncles vient manger chez nous et arrive à midi pile. Je passe donc à la cuisine pour un rapide petit dèj et me rends ensuite à la case salle de bain, ne passez pas par la case départ, ne touchez pas 20.000 francs (et j’emmerde ceux qui me diront qu’on est passé à l’€uro depuis bientôt 8 ans ! Le Monopoly c’est en francs, un point c’est tout !).

 

Samedi 14h30

Le repas s’éternise alors que je dois partir rejoindre Ja.y. Et dans ma tête, ça commence à tourner. Je veux le voir, je veux le voir. J’ai besoin de lui, je l’aime. Aïe. Je l’aime. Bon, génial, va falloir t’arrêter avec ça mon grand. Arrêter de voir partout des signes que lui aussi parce que mon grand, il faut lui laisser du temps. Oui mais ça va sortir tout seul. Non, pas si tu fais attention. Alors je ne peux pas être naturel avec lui ? Si mais ne franchis pas la limite.

 

Samedi 15h30

J’arrive enfin chez lui. Nous nous installons dans son bureau, il est au four et au moulin. Fatigué, aussi. Au départ, il est juste un peu à l’ouest, mais plus le temps passe, plus il perd patience et s’énerve contre sa famille. C’est lui qui est en charge de la musique ce soir, et nous devons arriver tôt pour installer tout le matériel. Il ne sait pas comment s’habiller. Son graveur plante 4 fois de suite. Je le calme. Je lui dis de ne pas s’énerver. Il me regarde en souriant. Ca va sortir. Non. J’arrive à me retenir. Et à un moment donné, nos regards se croisent. L’espace d’un instant, je vois quelque chose dans ses yeux. Mais rien ne se passe.

 

Samedi 19h

Les gens que nous devons passer prendre sont en retard. J’use de tout mon tact et de ma patience pour calmer Ja.y alors qu’il pète un boulon. Finalement, nous arrivons à la salle avec 40 minutes de retard, mais suffisamment tôt pour tout préparer sans nous mettre en retard. Ja.y installe toutes ses affaires, ses amis et moi nous occupons du reste (ballons à gonfler, tables à bouger…). Au final, tout est prêt à l’heure.

 

Samedi 22h

La trentaine d’invités est arrivée. Ja.y est derrière son ordinateur, règle tout son bazar et diffuse de la musique. Ses amis et moi nous installons pour manger un morceau et il vient nous rejoindre. Il me glisse à l’oreille qu’il est désolé de ne pas pouvoir rester un peu plus avec moi. Je le rassure. Je m’amuse. Et je ne lui dis pas ça que pour lui faire plaisir, je m’entends très bien avec ses amis.

 

Dimanche 1h

Sept sangrias plus tard, mon corps se trémousse sur la piste de danse, comme celui de la majeure partie des autres invités. L’ambiance est très bonne, Ja.y s’éclate parce que tout le monde apprécie ce qu’il passe, et tout le monde semble à l’aise. Je suis bien.

 

Dimanche 2h

Ja.y et son meilleur ami entrent en piste. Ils font un strip-tease à leur meilleure amie. Je les filme avec mon appareil photo. C’est moins dur de le voir bouger comme ça et se faire tripoter les fesses via un écran. Surtout lorsqu’il se retrouve cul nul. Hmm… Pointe de jalousie :p

 

Dimanche 3h

Ja.y boit. Mais il ne semble pas spécialement bourré, il est bien. J’ai besoin d’air. Je sors. Pour la troisième fois de la soirée, je me retrouve seul dehors et ça me permet de me calmer un peu. D’arrêter de cogiter sur le fait que j’ai peur de souffrir. Le froid me glace et me calme. Une fois de plus, la pause est de courte durée. En rentrant, Ja.y me cherche de partout, me demande si ça va. Je le rassure mais il n’est pas dupe, il sait que quelque chose me perturbe.

 

Dimanche 5h

Enfin nous arrivons dans la maison qui va nous héberger pour la nuit. Nous déchargeons la voiture et j’oublie quelque chose dans le coffre. Ja.y m’appelle de loin « Chéri ! ». Wahou… Je sais l’importance qu’il donne à ce mot. Non, arrête un peu d’interpréter. Il me le redit un peu plus tard. Je m’endors dans ses bras (au milieu de plein d’autres invités…) et je suis bien, si bien avec lui. Pourquoi ne pas être moi-même ? Pourquoi ne pas lui dire ? Mais si ça gâche tout ? Si ça lui fait peur ? Je m’endors.

 

Dimanche 11h30

Le réveil sonne. De toute façon, je n’en avais pas besoin, j’ai très mal dormi, il y avait beaucoup trop de lumière. Je suis encore dans ses bras. Nous nous levons et raccompagnons son meilleur ami chez lui. Le temps d’arriver chez Ja.y, il est 13h. Ses parents, son frère et sa belle-sœur sont partis au resto. Ils nous passent un coup de téléphone et nous propose de les rejoindre.

 

Dimanche 14h

Nous sommes au resto avec toute sa famille, et comme un boulet, j’ai oublié de mettre mon portable sur silencieux. Forcément, il se met à sonner >_<
Je l’éteins rapidement. L’ambiance est bonne même si Ja.y et moi sommes un peu fatigués. En tous cas nous mangeons bien et je n’ai plus faim du tout lorsque nous en sortons. Nous rentrons chez lui. Ca travaille toujours dans ma tête et je maudis le côté famille de ma mère qui m’a légué cette faculté étonnamment chiante de réfléchir sur tout, tout le temps, et principalement sur les choses que l’on voudrait vivre simplement, sans y penser.

 

Dimanche 15h

Nous nous endormons dans les bras l’un de l’autre. Sieste.

 

Dimanche 17h

Je suis réveillé. Je le regarde. Il ouvre les yeux, me sourit. Il a l’air tout ensuqué. Je le laisse se réveiller doucement. Il me sourit, je lui souris. Il me prend dans ses bras, je l’embrasse dans le cou, il me sert fort et tout à coup, c’est la catastrophe. Je sens les mots qui montent et cette fois, je sais aussi qu’il est déjà trop tard pour les arrêter. Ils ont tenté des dizaines de fois et j’ai toujours pu les retenir, mais cette fois, avant même de les avoir prononcé, je sais que je ne pourrais rien faire. J’ai une montée d’angoisse et mes lèvres s’entrouvrent.

 

Dimanche 17h15

Je lui glisse à l’oreille « Je crois que je t’aime ».
Sa respiration se bloque. Il me sert encore plus fort. « Je crois que je t’aime aussi ».
-C’est vrai ?
-Oui.
Il me regarde en souriant, et soupire de soulagement.
-Tu sais, reprend-il, je voulais te le dire hier.
-Ah bon ?
-Oui. Quand on était dans mon bureau, devant les PC… Mais c’était pas… très romantique.
Je rigole. Il me rejoint.
-Moi aussi je voulais te le dire avant. Mais j’avais peur.
-Peur ? De quoi ?
-De te faire peur justement. Que tu te dises que ça allait trop vite.
-Non. J’en ai parlé à Cy et à Nat l’autre jour. Je leur ai dit que j’étais amoureux de toi. Elles étaient contentes.
-Moi aussi j’en avais parlé à Tatie.
-Et quand je suis parti en vacances pendant une semaine, j’ai dit à ALaure que j’allais tomber amoureux de toi très vite.
-Je t’aime.
-Je t’aime.
Nous nous embrassons. Il me regarde et me dit :
-Je ne pensais pas être capable de dire « je t’aime » si vite à nouveau. Mais c’est vrai. Et tu es un garçon tellement bien. Je me disais qu’ils étaient tous pareils et puis tu es arrivé.
-J’en étais là, moi aussi.
-Et il y a quelques jours, Nat m’a posé la question « et si une certaine personne revenait vers toi aujourd’hui, et te disait qu’il voulait reprendre là où vous vous êtes arrêtés ? ». Je lui ai répondu que ça ne me ferait rien. Que maintenant j’étais avec toi, que je t’aimais et que je ne regrettais rien. Que j’étais trop bien avec toi.
-C’est vrai ?
-Oui.

 

Dimanche 19h

Nous prenons une douche. Tous les deux…

 

Dimanche 21h40

Je rentre chez moi. Il me tire violemment à lui, m’embrasse encore et encore et me murmure à nouveau les mots magiques à l’oreille. Je t’aime…

 

Lundi 10h45

Je suis encore sur mon nuage…

Lundi 17h37

Pas de changement... :)
Ecrit par Euan, le Lundi 10 Septembre 2007, 17:33 dans la rubrique "Actualités".


Commentaires :

  Zéro Janvier
10-09-07
à 18:48

C'est beau, on dirait un conte de fée. C'est bon d'être sur un petit nuage :-)

  Maellia
10-09-07
à 19:00

Re:

ça donne envie... :)

  Euan
Euan
10-09-07
à 21:26

Re:

Voui, je peux comprendre ^^

  Euan
Euan
10-09-07
à 21:25

Re:

J'avoue, j'ai aussi l'impression de vivre un conte de fée. Je n'en reviens toujours pas d'avoir trouvé quelqu'un qui me convienne si bien.

  Impressive
Impressive
11-09-07
à 11:27

Oh mais c'est tellement chou... Je suis trop content pour toi ;O). En plus c'était très romantique comme cela est arrivé... C'est vrai qu'au bureau ça n'aurait pas été très romantique ;O). Enfin, ravi de voir que tout prend la forme et la direction que tu souhaitais (comme quoi des fois les mauvais préssentiments sont en réalité des bon préssentiments masqués :D).

Bix


  Euan
Euan
11-09-07
à 17:28

Re:

Voui, ce n'était peut-être qu'un peu de stress mêlé au fait que mon inconscient savait déjà ce qui allait se passer ^^

  Gluon
11-09-07
à 18:01

*sourire*

  Euan
Euan
11-09-07
à 18:05

Re:

*sourire aussi*