Je craque quand :

-pendant ses répétitions, à une pause, il s’approche de moi et me glisse à l’oreille « j’ai envie d’un calin »

-il me sert fort dans ses bras et me dit « tu m’as manqué… beaucoup »

-il me dit « je suis bien dans tes bras »

-il me dit « je sais pas… avec toi je suis moi-même, je ne calcule rien… »

-il me dit « si on était voisins, on serait constamment dans les bras l’un de l’autre »

-il me dit « c’est qu’on s’y accroche à son Juju… Très beaucoup même »

-il me dit « cette semaine, ça fera deux mois qu’on est ensemble »

-il me dit « t’es pas prêt de te débarasser de moi »

-il me dit « l’année prochaine j’aurais certainement un appart’ sur Lyon. Et tu pourras venir quand tu veux. Même sans prévenir »

-il me dit « je ne veux pas que tu parte »

-il me dit « je veux faire dodo avec toi… »

-il me dit qu’il a maintenant un rituel, « avant de m’endormir, tous les soirs, je dis « bonne nuit mon Juju » »

Je craque aussi quand après s’être vu toute la journée hier et être rentré chez moi à 23h, il me téléphone pour savoir si je suis bien arrivé. Il raccroche et me rappelle 30s plus tard juste pour me dire « tu sais, demain comme je reprends, tu peux de nouveau m’envoyer des mails à mon adresse du boulot :) »

J’allais finir cet article comme ça mais non. Parce qu’il y a une chose que je veux décrire pour m’en souvenir plus tard. C’est comme je suis bien dans ses bras. J’ai serré beaucoup de gens dans mes bras, mais avec lui, c’est spécial. Je ne sais pas, j’ai l’impression de me faire un shoot aux endorphines quand je suis dans ses bras. Je pourrais y rester des heures sans bouger, à sentir son odeur et à me blottir contre lui. Je perds complètement la notion du temps. Dans tout mon corps, dans toutes mes cellules même, j’ai l’impression d’une douce chaleur qui irradie. Pas de mon corps, pas du sien non plus, mais du contact entre les deux. Comme si nos cellules se connectaient à l’endroit du contact et qu’elles échangeaient de la chaleur, du plaisir, du bien-être. J’ai une impression de puissance énorme, et paradoxalement de fragilité. J’ai l’impression que l’air que je respire est chargé de sentiments amoureux et plus je le sers, plus les sensations sont fortes. C’est indescriptible, mais tellement réel que la séparation de nos deux corps en est difficile physiquement. C’est comme si on enlevait de la nourriture à un affamé. Il nous faut beaucoup de volonté pour y parvenir (cela nous a pris 20 minutes hier soir).