Dans une relation amoureuse, il y a beaucoup de choses importantes. Pour moi, le cul n’a jamais été la part la plus importante. Bien sûr, elle le reste mais ce n’est pas ce qui compte le plus. Avant ça, il a y a une bonne entente, une compatibilité d’humeur, des conceptions identiques de certaines choses… Je veux dire par là que je ne sors pas avec un mec juste pour coucher avec. Je pourrais, or je ne l’ai jamais fait. Du cul pour du cul ça ne m’intéresse pas.

Cela dit, ça compte quand même. Et je me rends compte que ça compte plus que ce que je ne pensais pour moi-même. Pour résumer, la dernière fois que nous avons fait l’amour remonte à mercredi de la semaine passée. Entre mercredi et son départ en vacances nous ne nous sommes revus qu’une fois et nous n’avons rien fait parce qu’entre l’alcool et la fatigue plus le programme du lendemain, nous sommes tombés comme des masses. Forcément cette semaine, c’est un peu difficile vu qu’il est à plusieurs centaines de kilomètres.

Et monsieur revient samedi ! Mais… nous ne nous verrons que dimanche ! Et là je dois dire que… je suis frustré. Et pas qu’un peu. Parce que bon en plus dimanche nous ne serons pas seuls, ce qui implique que nous ne passerons pas la journée dans les bras l’un de l’autre. Alors bien sûr je vais être super heureux de le revoir parce qu’il me manque tout court, mais je vais également être tout triste de ne pas pouvoir le prendre dans mes bras et le câliner pendant un long moment (sans même forcément parler de sexe).

Et puis avec la rentrée, il va reprendre son rythme de folie, des journées à finir à 18h30, des soirées entières consacrées à son projet… Autant dire que nous n’allons pas nous voir souvent à partir de lundi. Quant aux week-ends… Je n’ose même pas y penser. Nous avons déjà deux week-end de bloqués, pour des soirées à se coucher à point d’heure et monsieur a un peu de mal à résister à la fatigue… Et là je me pose la question : mais quand vais-je à nouveau pouvoir coucher avec lui ? Bon, je comprends qu’il rentre de vacances samedi en plein milieu de l’après-midi, qu’il va avoir toutes ses affaires à déballer, que ses parents vont vouloir le voir un peu vu qu’ils se sont retrouvés tout seuls pendant une semaine, qu’il va être crevé du voyage et des vacances (puisque les vacances ça crève) bref, il a tout un tas de raisons qui font qu’il préfère sans doute rester tranquille samedi soir… Mais moi franchement… Pour le coup oui, c’est principalement pour le cul parce passer du temps avec lui à faire autre chose, ça sera le cas dimanche. Si je veux le voir samedi soir c’est juste pour coucher avec lui, j’ai envie de lui, il m’a manqué. Mais que l’on comprenne bien que je ne pense pas qu’à ça : c’est juste que je sais que je vais passer du temps avec lui pour d’autres choses et que ça en particulier, ça fait un petit moment que nous n’avons pas eu l’occasion de le faire.

Alors du coup j’hésite. Je fais mon gros égoïste et je lui dis que je veux le voir dès le samedi pour passer la nuit avec lui au risque de faire le mec étouffant qui lui saute dessus dès qu’il revient avec en plus juste l’intention de coucher avec ? Ou bien je prends sur moi, je lui laisse un peu de liberté, le temps de se reposer et je garde ma frustration jusqu’à… Et bien finalement c’est peut-être là le problème : je n’ai aucune idée de la prochaine occasion que nous aurons de nous retrouver au lit. Fais chier son putain de job qui finit si tard, et fais chier qu’il habite à 35min en voiture !

Et puis bon, le truc c’est que quand je suis en couple, je ne sais pas pourquoi mais du jour au lendemain, j’arrête de regarder des mecs dans la rue, je deviens presque hermétique au charme masculin en dehors de celui de mon copain. C’est quelque chose d’étrange que j’ai remarqué dans chacune de mes relations. Et ça ne s’arrête pas au simple mattage si vous voyez ce que je veux dire. Même au niveau main droite, je suis proche de l’activité zéro dès lors que je suis en couple. Pas l’envie, je n’y pense même pas à vrai dire. En revanche forcément, ça a des conséquences quand je suis avec mon copain, et c’est pour ça que je suis d’autant plus frustré en ce moment.

Enfin bon, j’imagine que je n’ai plus qu’à prendre mon mal en patience… Si j’y parviens !