Ok…

Je sais que certains lecteurs de ces quelques pages de ma vie traversent des périodes plus ou moins difficiles (sentimentalement ou matériellement) en ce moment. Que ce soit des gens que je connais IRL dans la vraie vie ou seulement par blogs interposés. Aujourd’hui, je sens le besoin de parler de quelque chose, mais quand je pense à tous ces gens, je me dis que mes jérémiades sont puériles. J’ai même failli ne pas écrire cet article par respect pour eux. Mais après tout, je suis ici sur mon blog, et je ne me suis jamais retenu pour écrire ce que je ressentais. D’abord parce que cela me fait du bien de le coucher sur papier (virtuel) même si cela n’est pas si grave, mais aussi parce que j’aime me souvenir, des mois, des années après, de ce que je ressentais à un instant X. Bref, tout ce petit paragraphe d’introduction pour vous avertir : je suis bien en ce moment, j’ai conscience de ma chance, et je vais pourtant trouver le moyen de ne pas être au top ici. Ce qui va certainement agacer une partie d’entre vous qui ont des problèmes et questionnements autrement plus difficiles que ce que je vis en ce moment. Libre à vous donc de ne pas lire cet article plus loin que la fin de cette phrase.

Oui mais voilà, aujourd’hui mercredi matin, il me manque. Et c’est le premier jour que le manque se fait ressentir dès le lever. Depuis samedi dernier, j’ai bien sûr beaucoup pensé à lui et il me manquait, mais jusqu’ici je parvenais à passer à autre chose rapidement et j’étais assez content de moi. Le fait qu’il soit carrément à des centaines de kilomètres de moi m’aidait paradoxalement : au moins je savais qu’on ne pouvait vraiment pas se voir ce qui est beaucoup plus agréable pour moi que de le savoir à 30min de moi mais sans pouvoir le voir à cause d’emplois du temps discordants. J’avais des choses à faire, des gens à voir. Je pensais à lui plusieurs fois par jour mais je ne ressentais pas ce manque si fort, comme cela a pu être le cas par le passé. Lundi soir, je recevais un SMS de sa part, juste après son coup de fil et il me mettait simplement « Tu me manques ». Ces trois mots ont alors suffit à me rendre heureux.

Hier j’ai passé une bonne soirée en compagnie de Flo et Clara. Flo part à Nice dans quelques jours, pour un an. Je voulais donc le voir une dernière fois avant son départ. Nous avons mangé chez lui et je ne suis pas rentré trop tard puisque ces derniers temps j’ai une assez grosse dette de sommeil qui se fait cruellement ressentir au travail. Quoi qu’il en soit, j’ai attendu son appel comme tous les soirs. Et il a appelé bien sûr, mais plus tard que d’habitude. Et c’est pendant l’attente que je me suis aperçu qu’il me manquait vraiment. Ne dit-on pas que l’on se rend compte de ce qu’on a lorsqu’on le perd ? Et bien, je l’ai perdu pour une petite semaine, et il a fallut cette petite remise en cause de notre contact hier soir pour que je m’en aperçoive.

Et ce matin donc, mes yeux à peine ouverts, c’est vers lui que se sont tournées mes pensées. Et depuis, j’ai beau penser à autre chose de temps à autre, mon esprit finit toujours par revenir à lui. Il me manque. J’ai envie de le voir, de voir son sourire, d’entendre sa voix, de l’embrasser, de le serrer fort dans mes bras, de le chatouiller, de le taquiner pour voir son visage mi-vexé mi-amusé, de m’allonger et de ne plus penser à rien dans ses bras, de lui faire l’amour, qu’il me fasse l’amour, de l’entendre chanter, de le voir travailler, de le voir dormir, de plonger mes yeux dans les siens, de sentir son odeur…

A partir d’aujourd’hui, je peux dire que j’ai hâte qu’il rentre. J’ai conscience que cela ne fait pas longtemps qu’il est parti, mais le fait est que je suis amoureux de lui. Et que je n’ai jamais eu besoin d’être amoureux durant un certain laps de temps pour être très amoureux. Chez moi, le changement est assez brutal et à partir du moment où je commence à être amoureux, je le suis pratiquement à 100% dès le départ. Des personnes comme mon frère trouvent cela ridicule mais je n’y peux rien, je suis comme ça et malgré tous les efforts que je fais depuis bientôt deux mois, c’est tout le résultat que j’obtiens.

And... All that I want from you is the promise you… will be there…