La suite... - So Artist Dismissed

I'm so fed up with not seing my boyfriend. I can't stand that anymore. I'm sad, sad, sad for days now.

Mercredi soir, j'avais besoin de lui. Pas envie, besoin. A cause de ce qui s'était passé la veille et de ma journée, j'avais besoin de le voir. Quand il m'a dit que ça ne se ferait pas, ça m'a rendu triste. Beaucoup. Une fois de plus, j'ai tout ravalé. Parce que je n'aime pas me sentir mal, parce que j'essaye de raisonner. Il est stressé en ce moment, il se couche tard très souvent, il est normal qu'il ait besoin de décompresser, je peux comprendre. Mais avec la veille et la journée que j'avais eu, j'en avais besoin, de ses bras.

Pourtant je n'ai rien dit. J'ai été compréhensif. Il m'a dit qu'il serait plus en forme le lendemain, jeudi soir. A ce moment là, j'avais encore l'espoir qu'il reste dormir à la maison. Mais évidemment, ça n'a pas été le cas. Le jeudi, il m'a dit qu'il était encore crevé, qu'il mangerait avec moi et qu'il rentrerait chez lui pour dormir. C'était plus raisonnable. Et je le vois bien qu'il est crevé, mais une fois de plus, j'ai été déçu. Parce que j'avais pris sur moi le mercredi soir et qu'il m'a fallut le faire à nouveau.

Je me consolais parce que ce week-end, ça faisait 4 semaines. Parce que je devais le voir le samedi après-midi, le rejoindre ensuite chez lui ou lui chez moi pour dormir, et passer le dimanche ensemble.

But once more...

Il avait une répétition le vendredi soir, qui s'est terminée à 1h du matin. Il a dû beaucoup dormir, il a préféré prendre le train qui arrivait à 14h46. Ce train, il l'a manqué. Il est arrivé chez moi à 16h, avec deux heures de retard donc. Au départ, il devait partir à 18h mais lorsqu'il a vu que je faisais la gueule, il est resté jusqu'à 20h. Mais nous étions... au cinéma. Tout de suite, c'est moins pratique pour parler ou s'embrasser.

Entre temps évidemment, j'avais compris que nous ne passerions pas la nuit ensemble. Il ne savait pas à quelle heure finissait sa soirée, il était fatigué. Je l'ai senti venir avant même qu'il arrive chez moi. Tatie me disait que non, qu'elle était sûre que nous dormirions ensemble. Comme j'aurais aimé qu'elle ait raison. Il m'a dit qu'il ne voulait pas rentrer trop tard chez lui. Qu'il était fatigué. Il est rentré à 1h et ne s'est pas endormi avant 3h. Et moi, même si j'ai passé une bonne soirée avec mes amis de mon côté, j'avais le coeur qui saignait.

He tried to be nice with me on the phone but...

Au téléphone hier soir, il m'a dit que l'on se verrait aujourd'hui dimanche. Il demanderait à ses parents si je pourrais venir profiter de la piscine ou bien il viendrait chez moi. Et là, mon coeur s'est regonflé. J'allais au moins le voir une après-midi entière. Profiter de lui un peu seul, et pas au parc ou avec des tas d'amis à lui ou à moi autour.

Je viens de lui téléphoner. Comment s'est passé ta soirée? La mienne aussi. Et pour cet après-midi? Il me dit que je ne peux pas venir chez lui. Ses parents sont fatigués, ils veulent rester tranquille. Je comprends. Il ne viendra que vers 15h30 chez moi parce que ses parents l'ont critiqué en disant qu'ils ne le voyaient plus, alors il veut passer du temps avec eux. Mais il a une soirée ce soir donc il ne partira pas trop tard non plus. Mon coeur se serre à ces mots. C'est reparti. Nous allons nous voir quoi? Trois heures?

Je lui dit que s'il veut voir ses parents, il peut rester plus longtemps. C'est sa famille et s'il veut la voir, il doit le faire. Quelque chose en moi sait ce qu'il va répondre, mais j'avoue que j'espère quand même autre chose. Mais non. Il commence par me dire que c'est vrai mais qu'en même temps du coup, on ne se sera pas beaucoup vu dans la semaine. Je comprends que j'ai déjà perdu. Je lui dit que j'ai très envie de le voir mais que c'est sa famille et que je comprends s'il doit rester, que je ne veux pas que ses parents m'en veuillent.

"C'est à toi de voir, comme tu le sens Ja.y".

Il va rester toute l'après-midi avec ses parents.
Nous ne nous verrons pas.
Lundi, il se reposera.
Mardi, il a une répet'.
Mercredi, il a une répet'.
"On se verra Jeudi" me dit-il. Je n'y crois même plus. Parce que j'en ai marre, je suis lassé d'aller de déceptions en déceptions. Par dessus tout, j'ai toujours detesté les faux espoirs. Si encore dès le début il m'avait dit que nous nous verrions en coup de vent ce week-end, ça aurait été moins dur. Mais me faire des espoirs pour les briser au dernier moment, je ne le supporte plus.

De toutes façons, je sais très bien comment cela va se passer si on se voit Jeudi. Il sera crevé parce qu'il aura répété mardi et mercredi. Très probablement d'ailleurs, nous ne nous verrons pas, il voudra se reposer pour être plus en forme le vendredi soir (mais peut-être aura-t-il alors une soirée?). Mais si nous parvenons quand même à nous voir Jeudi soir, nous mangerons ensemble, et il repartira. Même si mes parents ne sont pas là, il ne restera pas dormir. Il préferera rentrer chez lui pour bien se reposer. Nous nous verrons l'espace de quelques heures, une fois de plus, et ça sera terminé.

And I feel so lonely.

Alors j'attends. Les mises au point m'ont rarement réussies. Ca passe ou ça casse, en général chez moi ça casse. Au départ je veux simplement mettre les choses à plat, mais ça finit très souvent mal. Et je ne veux pas que ça finisse mal parce que je tiens trop à lui.

J'attends les vacances pour voir comment ça va se passer. Nous devions partir ensemble, là encore j'ai revu mes projets à la baisse. Je ne sais pas du tout si nous nous verrons plus que d'habitude. J'aimerais beaucoup, je n'attends que ça, mais je deviens méfiant. Et si les vacances ne se passent pas un minimum comme je l'imaginais, je lui dirais que je souffre de ne pas le voir.

Je souffre. Nous ne pourrons pas nous voir le soir de nos un mois (mardi). Je ne dis pas que je voulais faire quelque chose de grandiose. Mais j'avais un petit cadeau à lui donner. Je comptais le faire ce week-end qui marquait nos 4 semaines, soit presqu'un mois. Je n'en ai même pas eu l'occasion.

Je souffre parce que, comme je le disais il y a quelques jours, deux mots me brûlent les lèvres.

Je l'aime.

Et je ne supporte pas de le voir en coup de vent.
Je suis au bord des larmes. Et ça faisait longtemps que je n'avais pas pleuré. Mais je ne le montre pas.

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