Il y a un avantage à avoir des journées sans boulot au travail : on a le temps de blogger.

Je sais bien que ce n’est pas le seul avantage bien sûr mais, pour moi, c’est l’un des seuls. En fait, je suis quelqu’un qui déteste n’avoir rien à faire au travail. Attention, je n’aime pas non plus être sous pression constamment, mais j’aime bien avoir une journée remplie. Sinon, je me sens coupable. Je suis payé alors que je ne fais pas grand-chose et ça me stresse. Oh je sais, c’est sûrement idiot, et de toute façon il y a bien des périodes où c’est l’employeur qui profite à fond de son employé, mais je suis comme ça. Ca vient peut-être de mon éducation, aucune idée, mais c’est un fait, je n’aime pas me tourner les pouces au travail.

D’ailleurs, l’autre inconvénient est évident pour toutes les personnes qui travaillent à plusieurs dans un même bureau. Quand vous ne faites rien, ça se voit. Et quand vous venez de rentrer dans une boîte, il faut absolument éviter de vous tailler une réputation de tire au flanc.

J’appelle ça « gérer son temps en entreprise ». Dès que vous êtes seul dans le bureau, il est urgent de ne rien faire (attention, je parle uniquement des journées sans boulot !). Gardez la moindre petite activité (ranger un classeur, aller aux toilettes, taper un mail à votre meilleure amie, boire un verre d’eau, faire un peu de rangement sur votre bureau, etc…) pour le moment où votre (vos) collègue(s) reviennent.

Parfois, vous avez également toute une matinée de travail, mais rien l’après-midi. Réfléchissez. Si votre collègue est en réunion toute la matinée, décallez le maximum de boulot à l’après-midi. Sinon, vous ferez tout le matin alors que personne n’est là pour le voir, et vous vous retrouverez comme un con l’après-midi à faire tout et n’importe quoi (ranger un classeur, aller aux toilettes, taper un mail à votre meilleure amie, boire un verre d’eau, faire un peu de rangement sur votre bureau, etc…) pour vous occuper.

Dans mon travail, c’est une philosophie de chaque instant. Cela vient du flux de boulot, y’a des périodes de deux ou trois jours où a le temps de rien faire tellement le travail s’accumule, et des périodes de deux ou trois jours où il n’y a plus rien. Toujours l’urgence, jamais le quotidien. Il me faut donc penser à chaque moment à ce que je vais faire pendant ces périodes de vide.

C’est un rythme qui ne me convient pas. Le boulot de 4 jours à faire en 2 jours et puis 2 jours à rien faire derrière, c’est moche. Mais bon, on s’y fait, c’est juste qu’il faut un peu de temps pour savoir faire semblant d’être occupé.

Je suis certain que nombre d’entre vous sursautent sur leurs chaises en lisant tout ça, et j’en suis bien désolé. Encore une fois, je n’aime pas cette situation, je n’aime pas me tourner les pouces au travail, mais c’est un fait que, parfois, le travail ne vient pas et qu’il n’y a rien d’autre à faire que de se tourner les pouces.

Ou blogger.