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^_^

Mes inquiétudes
"Parce que tu vois, quand on écrit, on est obligé de penser à ce qu'on couche sur le papier..."



C'est vrai.

Est-ce pour ça que j'écris moins ici ces derniers temps?
Parfois je me dis que je n'ai rien à dire. Parfois que j'en ai trop, que tout se bouscule dans ma tête et que rien de bon n'en sortira, que ce n'est pas la peine de taper. Parfois je me dis que je n'ai pas envie d'écrire à nouveau les mêmes chose. Que je n'ai pas envie de montrer que dans ma tête, ça ne va pas. Ou que ça va.

Et puis il y a des jours où une phrase, une musique, débloque. Et redonne l'envie d'écrire. Oui, ces derniers jours j'aurais eu des tas de choses à dire. Je ne l'ai pas fait. Le temps me manque. Ces dernières semaines, je passe beaucoup de temps au téléphone ou sur msn, à parler, parler. Je n'ai plus l'envie ni le temps de le faire encore ici.

Il y a mon travail. Mes inquiétudes. Le poste que j'ai décroché a un aspect qui ne me plaît pas. Devoir se confronter à un groupe de mecs un peu beaufs, ça ne me tente pas plus que ça. J'ai quitté le lycée et je ne le regrette pas. Alors retrouver ça...
Mais bon, c'est un CDI. Il y aura des opportunités. Et puis, ça me donnera du grain à moudre pour ici.
Et puis finalement, j'ai l'impression que je dois changer dès que je commence à me sentir vraiment bien. Je veux dire, depuis le début ça se passe très bien là où je suis en ce moment. Mais durant ces dernières semaines, je me suis vraiment rapproché de certaines de mes collègues. On parle de sorties, de bouffe entre nous... Et je dois partir, juste maintenant. Comme pour la fois d'avant.
Tout ce que je veux, c'est parvenir à garder à l'esprit ce que j'ai réussi à me répéter depuis Février. "Ce n'est qu'un travail. Ce n'est pas ma vie. Mon travail ne me définit pas, et il n'est pas le plus important dans ma vie. Relativise". Jusqu'ici , ça a bien marché de penser comme ça. J'éspère que ça continuera.

Il y a la politique. Mes inquiétudes. Et les législatives que les français semblent définitivement bouder. Et ce n'est pas parce que les gens croient que c'est déjà plié, à mon sens. Je mets beaucoup plus ça sur le compte de l'ignorance. Un président de la république, tout le monde comprends plus ou moins ce que c'est. Les législatives, c'est déjà moins le cas. Rien que ce mot déjà, n'est pas forcément très clair pour tout le monde. Et puis quel est le rôle du parlement? Je ne suis pas sûr que les gens soient suffisamment au courant.
La vague bleue. La vague bleurk. Certaines choses m'inquiètent. Des deux côtés. La droite qui prends tous les pouvoirs. Où cela va-t-il nous mener? Je ne comprends pas les gens qui suivent Sarkozy aveuglement. Je veux dire, quand même des historiens neutres le blâme pour certains rapprochements qu'il effectue, ça veut bien dire quelque chose non? Des gens qui ont une connaissance accrue de ce qui s'est passé avant. Qui savent comment sont arrivées les choses. Je n'aime pas mon président, et ce qu'il représente.
Mais la gauche... Fillon qui dit à Fabius qu'il n'ont pas de programme et que tout ce qu'ils savent faire c'est de critiquer la droite. Fabius répond, répond, s'étend. Et ce qui me frappe c'est qu'il fait... exactement ce que Fillon vient de dire...

Il y a mon coeur. Mes inquiétudes. Ces sempiternelles questions. Et de nouveau j'ai eu l'espoir, et de nouveau pendant quelques minutes, quelques heures peut-être, j'y ai cru. Pas que j'avais trouvé l'amour, je ne suis pas si naïf. Mais avoir trouvé quelque chose. Et quelque chose déjà, c'est pas mal. Mais finalement, depuis deux jours j'ai l'impression que ce quelque chose n'est rien. Que c'est un soufflé qui a trop cuit et qui est retombé. Qu'avant même d'avoir commencé quelque chose, c'est mort. D'avoir laissé tombé quelque chose de peut-être plus frivole, alors que c'était peut-être exactement ce qu'il me fallait. Ce célibat qui me colle à la peau. Comme une habitude pour tout le monde, même pour moi.

Alors, je n'écris pas. Parce que, quand on écrit, on est obligé de penser à ce qu'on couche sur le papier. Pour fuir en avant, une attitude dans laquelle je me perfectionne depuis trois ans, environ.

Vivement le week-end. Pour pouvoir faire la fête, user et abuser de l'alcool et de tout ce qui va avec. M'enfermer dans une bulle éthylique le temps d'un week-end, reposer mon esprit et ne plus penser à tout ça. Panser tout ça. Et repartir, pas très frais physiquement, mais plus frais dans ma tête, peut-être.
Ecrit par Euan, le Lundi 11 Juin 2007, 21:22 dans la rubrique "Actualités".