La suite... - Entretien

27/06/07

Voilà. Finalement, la société où j'ai passé deux mois en intérim m'a recontacté pour me proposer un CDI. Maintenant que je travaille, c'est un petit peu plus compliqué pour définir un horaire. Finalement, il est décidé que j'arrive à 16h30.

La journée m'a paru interminable. J'étais tout excité intérieurement à l'idée que je pourrais peut-être avoir un CDI mais je ne devais surtout pas le montrer à mes collègues. Et je me sentais un peu mal. Parce que bon, je n'ai pas pour habitude de m'emballer à l'avance mais je me disais que si je partais, j'allais les laisser plutôt dans la merde (il y a de plus en plus de boulot ces dernières semaines, et cela va en s'intensifiant). En plus, toutes avaient pris le temps de me former comme il faut, de répondre à mes questions. Vraiment sympas.

Finalement, l'heure de partir est arrivée. Je suis parti, arrivé sur place j'ai passé une chemise, un p'tit coup de déo et hop, je suis entré dans l'arène. Et bien ce premier entretien a été assez spécial. Jusqu'ici, tous ceux que j'ai passé s'étaient plutôt bien passés. Là, il y a eu des blancs, la personne en face de moi était perdu, faisait passer des entretiens pour la première fois, et avait visiblement du mal à savoir ce qu'il fallait me demander. Quoi qu'il en soit elle m'a appris que nous étions 5 à vouloir le poste et qu'il y aurait un deuxième entretien avec les deux sélectionnés, puis un dernier entretien DRH.

En sortant, je me suis dit que je n'aurais pas le poste. Franchement, l'entretien avait été trop étrange. Et puis finalement, coup de téléphone la semaine suivante. Je suis parmis les deux restants. Et l'on me fixe un nouveau rendez-vous.

04/06/07

Comme la dernière fois, la journée est longue. Savoir que quand on part, il faut endosser le costume du mec bien frais, réactif et motivé est un peu agaçant. Et une fois de plus, prétendre que rien ne se passe auprès de ses collègues.

La personne qui m'a reçu cette fois ci avait l'habitude de faire passer des entretiens, et là ça change tout. Celui-ci a été comme tous les autres, pas de blancs, une vraie discussion, bref, un entretien. Comme d'habitude pendant un entretien, on me survends le poste les dix premières minutes, puis on s'acharne à le flinguer le reste du temps, "mais si vous devez faire des trucs chiants, ça va vous dérangez?" . Je reste le gars motivé, réponds du tac au tac, avec un sourire.

Cette fois, je le sens mieux. On n'est plus que deux, et je pense décrocher l'entretien DRH.

Chose qui se confirme dès le lendemain. Prochain rendez-vous le...

07/06/07

Ca me fatigue. Sérieusement, vivre sa journée de travail et repartir à zéro pour un entretien, ça me gonfle. Et ça me crève. Mais bon, c'est le dernier normalement...

La journée est longue, blablabla...
J'arrive sur le lieu de l'entretien avec 30min d'avance. Pour ne pas faire le mec qui tient au poste à fond parce qu'il est dans la merde, j'attends dans ma voiture. Gros orage. Les éclairs tombent à 100 mètres à peine et je dois dire que même moi qui adore ça, j'ai un peu peur à l'idée de traverser le parking. Mais finalement, le déluge s'arrête 5 min avant ma sortie.

Le mec qui me fait passer l'entretien ne m'apprends rien de neuf. Je répète pour la troisième fois les mêmes réponses aux même questions (pourraient pas communiquer non?).

Cela dit, le type est particulièrement déstabilisant. Il a un strabisme. Vous savez, quand y'a un oeil qui regarde à gauche et l'autre à droite. Ou bien l'un qui regarde l'avion et l'autre le métro. Déjà c'est bizarre en général parce que vous ne savez pas lequel regarder. Mais là c'était pire, aucun des deux yeux ne me regardaient. J'ai passé 45min à me demander lequel me fixait, sans trouver de réponse.

Je sors. C'est fini, enfin.

08/06/07

10h. Mon portable sonne. J'ai le poste...

Je crois qu'un petit

s'impose...

Youpi :p