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Rêve : le kidnapping
Dufal a déjà enlevé une de mes amies, Christina. C'est un pervers sexuel qui prend du plaisir à torturer ses victimes et à les violer. Je sais qu'il la retient quelque part à Strasbourg. Je décide de partir à sa recherche, pour la libérer. Je ne peux pas supporter l'idée que ce malade lui fasse du mal. Sur une intuition, je vais vers un square près d'un grand immeuble gris.

Dans le square, tout est calme. En fait de square, il s'agit d'une immense pelouse verte entourée d'un grillage d'un mètre de hauteur, vert lui aussi. Ca et là, quelques arbres. Et régulièrement, des bouches d'égout. Enfin pas vraiment, elles sortent du sol et le diamètre est plus grand que celui d'une simple bouche d'égout. Cela dit, ça revient au même : ça mène à un endroit sombre, glauque, comme des égouts. Et pendant que je regarde ces trous noirs, je ne l'entends pas s'approcher.

Dufal me frappe sur le cou. Je tombe, sans tout à fait perdre connaissance. Il ouvre une des bouches et m'y jette dedans. Je chute de plusieurs mètres, l'atterissage est douloureux. Au fond du trou, il y a une grille qui surplombe une rivière marron, sale et puante. Dans un coin, je vois Chrisitna. Elle est nue, griffée, sale. Au départ elle ne comprend pas que c'est moi. Je la rassure. Mais en haut, j'entend Dufal qui me crie qu'il va revenir, et me faire la peau. J'ai peur, terriblement peur. Plus que de mourir, j'ai peur de souffrir, d'être torturé ou violé pendant des jours. Il fait froid. Dufal repart, sûrement pour trouver une autre victime.

Je pense alors à mon portable. Je ne capte pas assez de réseau. J'escalade une petite échelle et parviens à me hisser jusqu'à la surface sans pouvoir soulever la grille. Je téléphone à Tatie. Je suis paniqué, il va revenir, j'ai peur et je parle vite. J'ai les larmes aux yeux. En bas, Christina pleure doucement. Tatie ne me croit pas. Je dois lui répéter pour qu'enfin elle comprenne que je ne rigole pas. Je lui décris le square, je ne connais pas Strasbourg, je ne sais pas exactement où je me trouve. Au final, j'arrive à distinguer le nom d'une rue, plus loin. Tatie me dit qu'elle appelle la police et raccroche. Les minutes passent, longues, dures et angoissantes. Je sens qu'il va revenir bientôt. Cet homme, cette ombre immense et puissante. Il va me briser les os pour le plaisir, me déboiter la machoire, m'arracher les ongles et me verser du sel sur les yeux.

Ca y est, il est là. Je le vois revenir au loin. Mon téléphone sonne Tatie me dit qu'elle est avec la police mais qu'il n'arriveront pas avant une heure et demie. Je craque, je me mets à pleurer, je vais mourrir c'est sûr, je la conjure de se dépécher. Elle se met à rire. Je ne comprend pas pourquoi et je suis peiné. Mais alors, j'entend une sirène de police. Et une voiture débarque de derrière Dufal qui s'est mit à courir vers nous. Il a compris qu'il était repéré et il veut nous tuer avant de se faire emprisonner. Mais la voiture accélère et le fauche. Il retombe au sol, mort. La conductrice descend. C'est Tatie, et Sarah l'accompagne. Elle viennent nous délivrer. Je pleure.

Je pleure de soulagement, de peur, de gratitude. J'ai vraiment cru que c'était la fin et que mes souffrances allaient durer des jours et des jours.
Ecrit par Euan, le Mercredi 24 Janvier 2007, 20:48 dans la rubrique "Actualités".