La suite... - Y'as pas but, ça compte pas, j'avais perdu ma sandale!!

Le départ approche. Aujourd'hui je suis heureux et nostalgique à la fois, c'est très bizarre, mais je vous expliquerais pourquoi après.

Oui, alors d'abord il va falloir que je commence à réfléchir à ce que je vais emmener en vacances, parce que mine de rien je pars jeudi matin et que donc je dois faire mes sacs demain. Voila une étape que je n'aime pas trop parce que j'aurais beau vérifier systématiquement 37 fois de suite, j'aurais toujours la sensation désagrable d'oublier quelque chose. Bon, comme me dit ma mère, la seule chose à ne pas oublier c'est de prendre des sous. Après, si tu as de l'argent c'est pas bien grave d'oublier quelque chose, tu pourras toujours le racheter si c'est essentiel. C'est vrai, mais bon.

Cette après-midi par exemple, je vais aller faire les courses. J'ai beau avoir fait une liste, je sais qu'en passant le pas de ma porte au retour je vais me souvenir de ce truc essentiel à acheter et que je n'ai pas pris...

Sinon, et bien la chaleur est enfin retombée, et depuis ce matin, j'ai froid au courant d'air! C'est terrible.

Bon, j'en viens à mes sentiments bizarre. Tout vient du fait que je pense terminer d'écrire mon bouquin demain. Et je suis très content parce que ça y est, je l'aurais fait, j'aurais écrit un livre entier, sans me décourager, en prenant toujours du plaisir, même si c'est plus dur certains jours que d'autres. Je sais aussi que si jamais un jour j'en fais mon métier, je serais capable de tenir un rythme que je me serais imposé. Je n'ai jamais fait d'exception, tous les jours de la semaine (sauf le week-end, faut bien se reposer lol) j'ai écris, en me levant systématiquement à 9H au plus tard.

Mais en même temps, je suis triste et déjà nostalgique. Ca va sûrement vous paraître très con, mais je me suis vraiment attaché à mes personnages et je sais que je vis les derniers jours avec eux. J'avais déjà vécu ça de nombreuses fois en lisant un bouquin. On a très envie de connaître la suite de l'histoire, mais en même temps, on ne veut pas avancer car on sait qu'une fois le bouquin terminé, ça y est, c'est fini, on ne reverra plus tous ces personnages. Là, c'est pareil. Il faut que j'aille jusqu'au mot "Fin", et j'en ai d'ailleurs très envie, mais après ce sera fini. Mes deux heures minimum quotidienne avec ceux que j'ai appris à aimer seront finies. Bien sûr, mon travail sur ce manuscrit sera loin d'être terminé, il faudra sans doute le reprendre, en enlever un peu ici, en rajouter un peu par là, mais l'histoire en elle-même sera finie.

Heureusement, il y a cette troisième partie de moi qui a déjà la tête au roman suivant, qui commence déjà à vouloir fourmiller d'idées. Mais je refuse pour l'instant. Je veux offrir à mon premier roman, sans doute un des plus importants, la fin qu'il mérite, et l'état d'esprit de son auteur auquel il a droit.

Je sais, ça parait un peu fou à lire, mais je crois sincèrement que ce n'est pas moi qui fais l'histoire. C'est l'histoire qui vient au monde par mon intermédiaire mais c'est tout. Elle existait déjà avant. La preuve? Je n'ai compris qu'aujourd'hui ce qui allait se passer à la fin. Alors que ça fait maintenant des semaines que je suis dessus. Et que la fin sera écrite demain. Je n'ai su où elle allait que la veille de la fin de cette histoire.

Allez, j'arrête mes pensées folles pour aujourd'hui :)

PS: ah oui quand même, l'explication du titre. J'écris les fenêtres ouvertes. Fenêtres qui donnent sur une cour en bas de chez moi. Une gamine, pardon une pisseuse (bin oui, apparemment y'a pas mal de gens qui aiment ce mot si j'en crois les stats d'arrivée par mots clés sur mon blog lol) jouait au foot et a sorti cette phrase. J'ai beaucoup rigolé en imaginant un vrai joueur de foot sortir un truc comme ça lors d'un match. Avouez que ça serait drôle de les voir jouer avec des sandales roses au pieds :p

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