Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?


Recherche


Index des rubriques

Ailleurs sur Joueb.com

^_^

Haine du vendredi, haine du samedi...
--> Article un peu long

Vendredi, 21h21 :

Ca y est, enfin un peu de temps. Aujourd’hui, j’ai eu la rage. Complètement envahi par ce sentiment que je déteste. Je disais récemment que je ne pouvais plus piffrer mon maître de stage. Ca n’a jamais été aussi vrai qu’aujourd’hui. Mercredi déjà, il avait dépassé le summum de la bêtise et de la méchanceté gratuite et injustifiée. Pendant environ trois quarts d’heure, il m’avait parlé de mon rapport en me disant que des choses n’allaient pas et il a fini en me disant le plus naturellement et le plus doucereusement du monde :

« Mais Julien tu sais, ça n’est pas grave si ton introduction est mauvaise. A l’IUT, on vous apprend à enchaîner les manips, pas à réfléchir. Tu manques de sens critique et tu ne sais pas réfléchir, ce n’est pas grave. »

Vous savez ce que ça veut dire manquer de sens critique pour lui ?

 

Non ?

 

Alors voila. Ne pas avoir de sens critique, c’est ne pas arriver à deviner exactement quel phrase Frodon a dans la tête à l’instant où il vous parle. A ce compte là, ok, je n’ai aucun sens critique, mais je pense que nous sommes 5 999 999 999 autres dans ce cas…

Vous savez quoi ? Je ne devrais pas parler de mon travail tant que j’y suis, mais what the fuck, je finis dans une semaine alors tant pis. Je travaille sur une méthode de désinfection des sols. Pour résumer, j’étudie une méthode avec des dangers moindres pour l’environnement que ce qui est en général utilisé. Donc, dans mon intro, je commençais par dire que de nos jours, on utilise des méthodes de désinfection à base de produits chimiques et que ça, c’est pas bien. Et bien le monsieur m’a fait chier pendant 10 min à me prendre pour un con (« relis ta phase Julien » « Y’a pas quelque chose qui te gène ? » « Je vois bien que tu vois pas où je veux en venir ! ») tout ça pour :

« Mais c’est évident, il faut d’abord dire pourquoi on désinfecte un sol ! »

Ah bin oui bien sûr ! J’avais la langue levée pour lui dire : « Mais attends, faudrait peut-être aussi dire pourquoi l’homme fait de l’agriculture non ? Non attends, faut peut-être dire pourquoi il a besoin de se nourrir ! »

 

Bref, tout ça pour vous dire que ces derniers temps c’était plutôt tendu. Et ce matin, il arrive et me fait un cassage en règle pendant une heure. Il m’a dit que ma rédaction n’allait vraiment pas (alors que je lui file au fur et à mesure et que jusqu’à maintenant, soit il a été satisfait, soit j’ai fait les corrections nécessaires). Qu’il ne comprend pas du tout l’ordre de mon plan (alors qu’on a passé deux heures à se mettre d’accord dessus. Tout ce que je lui proposais, il n’aimait pas et j’ai fini par suivre un plan qu’il a pratiquement fait tout seul). Qu’il faut absolument que je commence à faire mon sommaire (demandez à n’importe qui sachant se servir un minimum de Word… Un sommaire ne se fait qu’à la fin !). Bref, que des choses de ce genre. Comme d’habitude, en salle étudiante, à voix haute, devant tout le monde. Et vous savez sur quoi il a conclut, en me souriant ? « Julien, bon, je te critique sur pas mal de choses là. Mais le reste, tu sais, ça n’est pas parce que je n’en parle pas que c’est bien. »

Je ne sais pas si vous vous rendez compte comme une telle remarque peut être blessante. En gros, tout ce que vous faites, c’est de la merde. Et puis aucun ménagement hein. Alors que depuis le début je fais de mon mieux et qu’il ne m’avait jamais dit tout ça. En, sachant qu’en plus, la plupart des trucs, ce sont des conneries. Pas tout, mais la plupart. Donc, le monsieur me laisse avec quatre rapports de stage et me demande de m’en inspirer pour remanier ma merde. Je m’y mets, la mort dans l’âme. Et là, il vient et me dit d’arrêter, qu’en fait ce matin je ne dois que lire tout ce qu’il m’a donnée et que cette après-midi, il va se mettre sur une chaise derrière moi, lire par-dessus mon épaule, et me dire tout ce qui ne va pas sur mes modifications.

Je suis sorti à midi dans un état de pré rage. Je n’en pouvais plus, et je me suis dit que je ne tiendrais jamais l’après-midi. J’allais le frapper avant, je n’allais pas pouvoir garder mon calme. J’ai donc fait une chose qui m’a fait me détester et qui m’a fait le haïr encore plus. J’ai pris un léger calmant de ma mère. Bon toute la petite famille arrive, je reprends ça demain.

 

Samedi, 10h20, Horreur du week-end moins 10min

 

Donc j’ai pris un léger calmant en prévision de l’après-midi pour ne pas le frapper. Finalement, tout ne s’est pas si mal passé. Au début. En fin de compte, mon rapport ne ressemble plus à rien après son passage, mon intro ne fait même pas une page. Il a été de plus en plus exécrable au fil des heures, jusqu’à arriver à l’apothéose. A la fin, il commence à me dire qu’il a l’impression que je n’ai pas fais grand-chose et que je n’ai pas avancé mon rapport en une semaine. Ca, je ne supporte pas. Quand je travaille et que je me donne à fond sur quelque chose, il ne faut pas me dire que j’en ai rien à foutre et que je n’ai rien fait. Cette fois, au bord d’éclater, je lui ai dit que si, j’avais travaillé, que je lui avais envoyé les différentes modifs au fur et à mesure. Lui me réponds qu’en fait il n’a pas vraiment vu d’évolution. Je lui dis alors que j’ai gardé les copies de toutes les anciennes versions et que si il veut s’amuser à les comparer, grand bien lui fasse.

De toutes façons, je ne crois pas une seule seconde à l’argument « je n’ai pas vu d’évolution ». Moi je crois beaucoup plus à « j’ai à peine lu tes trucs, parce que ça me fait perdre du temps ». Seulement, le monsieur s’est rendu compte que je devais rendre ce rapport mercredi à 17H au plus tard. Et lui, il veut recevoir des lauriers indirects. Comprendre : si tu as une bonne note, c’est grâce à moi. En revanche, l’inverse ne sera pas vrai, et ça sera : si tu as une sale note, c’est que tu est mauvais. Bref, il m’a demandé si je pouvais bosser sur mon rapport ce week-end, ce à quoi j’ai répondu que je serais à la campagne sans PC (d’où je suis pourtant en train de vous écrire sur mon PC portable que j’ai reçu vendredi soir en rentrant hihi). Il m’a donc demandé de venir à 8H lundi et de lui remettre mon rapport tout propre, tout beau, à … 9H30. En sachant qu’on a passé l’après midi entière de vendredi rien que sur l’introduction pour que ça lui plaise à lui…

En sortant, j’ai fini par craquer en arrivant chez moi. Trop de critiques et de rabaissement ces derniers jours. Ce mec, j’en viens à lui souhaiter de mauvaises choses. Ceux qui me connaissent bien savent à quel point il est dur de m’énerver, alors me mettre dans des états pareils, faut vraiment le vouloir.

En arriver au point de devoir prendre des calmants… Devoir modifier sa personnalité avec des substances chimiques tout ça pour plaire à une autre personne…. Ah bon sang, forcer quelqu’un à en arriver là, c’est pour moi un profond manque de respect. En arrivant chez moi donc, ma rage a éclaté. J’ai pleuré des larmes de haine pendant environ une demie heure, en maudissant le maudit monsieur (waahhh j’aime bien cette formulation !). Mon père est arrivé, m’a vu dans cet état, et m’a dit de ne pas y retourner lundi. Je n’en ai plus que pour une semaine, j’ai fini mes manips, il a rendu ma fiche d’évaluation, qu’est ce que je risque ? Il m’a dit de me faire porter pâle. Mais au jour d’aujourd’hui, je refuse de le laisser gagner en restant chez moi. Alors il m’a dit qu’à la première remarque, je devais partir, sans lui expliquer. Et appeler l’IUT pour leur expliquer la situation. Voila, ce mec a réussi à faire repasser M. Grudge sur le devant de la scène pendant un trop long moment, et je lui en veut.

Depuis le temps que je vous parle de M. Grudge, je vais m’expliquer. M. Grudge, c’est ma part sombre. La plupart des gens relâchent la pression régulièrement, poussent un petit coup de gueule, font chier leur monde et tout va bien. Moi non. Je retiens tout, tout le temps. Ca nourrit M. Grudge qui, quand il a suffisamment d’énergie, parvient à prendre le devant. Je date l’apparition réelle de M. Grudge pour la première fois dans ma vie à des vacances passées avec mes grands parents, aux alentours de 1996. Le petit Julien est alors sur la plage, le soir avec son frère et leurs copains. L’un deux fait alors une mauvaise blague à Julien, et c’est l’explosion de rage. Mon frère rattrape le copain qui s’enfuit en courant, et j’arrive sur lui. Le garçon a trois ans de plus que moi et les muscles qui vont avec. Pourtant, je le fais tomber au sol sans efforts, et me mets à m’acharner sur lui à coups de pieds dans le ventre et dans les côtes alors qu’il est à terre. M’acharner est le mot. M. Grudge vient de faire sa première apparition. Et comme il le fera toutes les fois suivantes, il va tenter de rester le plus longtemps possible et d’être le plus destructeur possible. M. Grudge ne cherche pas à se venger. M. Grudge ne cherche qu’une chose : faire souffrir l’autre le plus possible et le tuer, si possible. Je ne plaisante malheureusement pas. C’est bien mon frère et le reste de la bande qui ont dû m’arracher à lui, non sans mal. Le garçon, on ne l’a plus jamais revu après ça. Après cet incident, j’ai pris conscience de ce qui se cachait en moi, et j’ai eu peur. Du coup, j’ai encore plus verrouillé mon ressentiment vis-à-vis de tout. Grossière erreur. Si M. Grudge a beaucoup plus de mal à sortir maintenant, il a beaucoup plus de force également. Seulement le problème, c’est que dix ans de ce traitement font que vous ne savez plus faire autre chose par la suite. Si j’ai pleuré de rage vendredi soir, c’est parce que je n’avait qu’une envie, frapper à mort Frodon. Et ça me terrifiait. Parce que je vais avoir le week-end pour verrouiller de nouveau M. Grudge dans sa cage, mais si j’avais dû le voir dès le lendemain, je ne sais pas comment tout ça se serait passé.

Bref, voila, une partie de moi plus sombre que sombre, et que je déteste. Et qui rigole en ce moment même de me voir écrire tout ça.

 

Dimanche, 11H01

L’horreur du week-end est passée. L’horreur du week-end, c’était l’anniversaire des vingt ans. Essayons de faire simple. Soit ma famille, la famille A. J’ai une cousine, (donc famille A) qui a vingt ans cette année comme moi. Cette cousine a une cousine. Pour elle c’est une cousine, pour moi ce n’est rien. Donc, cette cousine de cousine fait partie de la famille B. Je résume : moi famille A, ma cousine (So) famille AB, sa cousine (Ga) famille B. Il y a quelques mois, So et Ga décident de fêter leur anniversaire avec toute la famille B. Problème, pas d’endroit où le faire. Le papa de So (un de mes oncles) a alors une idée, utiliser notre maison de campagne. Papa de So et So commencent alors à nous caresser dans le sens du poil. Et finissent par nous demander ce qu’ils veulent. Mes parents acceptent, et l’on décide que mes vingt ans seront aussi de la fête. Tout le monde est enchanté. Enfin presque. Voila, donc l’horreur du week-end, c’était cet anniversaire avec le papa de So que je n’aimais (avant cet évènement) pas trop, et toute la famille B que je ne connais pas. Et la famille A (ma famille) me direz-vous ? Personne n’a pu venir, pas même mon frère. Juste mes parents. Tous avaient de (véritables) bonnes excuses et étaient désolés. Seule une de mes tantes a pu venir, mais seulement en fin d’après midi, et précisons qu’elle fait aussi partit de la famille de ma cousine So (oui, je sais, c’est compliqué, mais ce n’est pas très important).

Toute la smala arrive donc et les festivités commencent. Comme à son habitude, papa de So (mon oncle) me montre qu’il ne m’apprécie guère et s’arrange pour ne pas m’avoir sur les photos, ou m’avoir coupé. Ca fait toujours plaisir. Si la journée dans son intégralité n’a pas été complètement catastrophique, la fin a été rude. Mais déjà, le repas de midi a été témoin d’une scène formidable. La remise des « enveloppes ». Des sous de l’anniversaire quoi. Les trois jeunes de 20 ans sont assis les uns à côté des autres. Et tout la famille B défile et donne des sous à So, Ga, et… c’est tout. Seulement un regard gêné pour moi. Quant à mes parents, ils offrent un cadeau à ma cousine So, et à Ga qui ne fait même pas partie de la famille, mais c’est normal non, c’est de la politesse ? Alors bon, me dis-je, après tout, ils ne sont pas de ma famille, si nous sommes polis, eux ne le sont peut-être pas et c’est comme ça, c’est tout. Mais quelque chose me dérange déjà beaucoup. Mon oncle (papa de So) offre quelque chose à sa fille, quelque chose à Ga, mais rien à moi. Rien. Pourtant, là, je fais partie de sa famille au même titre que Ga. Et je précise qu’il ne m’a rien offert à mon anniversaire (comme d’habitude). Une chose : ce n’est pas le fait de ne pas avoir de sous qui me dérange et me blesse, mais c’est que l’on me montre à ce point qu’on en a rien à faire de moi. De toutes façons, mon oncle, je ne l’aime pas. Malheureusement pour moi, la journée n’est pas terminée, et la fin de soirée va être lourde en révélations.

Fin de soirée donc, et tout le monde commence à partir. C’est alors que je vois mon oncle m’observer de loin. Je m’approche, et alors que je suis enfin à distance respectable pour l’entendre parler, il retient ma seule tante qui est venue par le bras et lui dis « attends, je voudrais quand même donner quelque chose à mon neveu pour son anniversaire »… Il parlait évidemment du fils de ma tante, dont l’anniversaire est déjà passé. Faire ça devant moi… Me montrer carrément qu’il donne des sous à ses autres neveux et nièces pour leur anniversaire mais pas à moi… Ah c’est beau la famille. Tous partent enfin, et M. Grudge est prêt à faire un petit coucou. Je raconte la scène à ma mère. Et savez-vous ce qu’elle m’apprend ? Que c’est mon oncle qui n’a dit à personne de la famille B que je serais là. Je comprends alors mieux pourquoi personne ne semblait penser à moi au moment de la remise des cadeaux. Ils ne sont pas malpolis, c’est juste que mon oncle est une véritable pourriture. C’est désormais officiel et définitif, je le hais. Mais lui, je m’en doutais. Si cela m’énerve quand même au plus haut point (parce que je pense que toute cette haine vient simplement du fait qu’il se doute que je suis gay…) le coup de massue m’est tombé dessus quelques minutes après cette explication à ma mère. Ma mère, les larmes aux yeux de voir son frère agir ainsi s’emporte, et me dit alors qu’elle en veut aussi à ses parents. Car ils ont offert des cadeaux à ma cousine So dans mon dos. Et ne m’ont rien offert à moi.

Quelle déception. Quelle douloureuse et pathétique déception ! Voila. Vous aimez vos grands-parents, vous vous cassez le cul à venir les voir le plus souvent possible (environ toutes les deux semaines), à supporter les états d’âmes du grand-père qui ne fait que pester contre la religion et la politique, qui critique acerbement à tout bout de champs. Mais vous vous dites qu’ils sont âgés, que ça ne change rien et que vous voulez profiter d’eux. Et à côté de ça, vous avez ma cousine, qui vient deux fois par an, c’est tout. Elle n’habite pas plus loin que nous pourtant. Deux fois par an, pendant lesquelles elle se lève systématiquement à midi, donc mes grands-parents ne la voient que les après-midi. Elle ne téléphone pas, et n’en a rien à faire d’eux le reste du temps. Vous voyez comme ça fait plaisir un tel désaveu ? Encore une fois, ce n’est pas pour les cadeaux, c’est pour le symbole.

Ah franchement, dans ces moments là, je me demande bien pourquoi je me fais tant chier à leur faire plaisir. A toujours être gentil et disponible pour eux. A cacher mon homosexualité pour éviter de les faire souffrir. Donc, à jouer sans cesse un rôle. Dites-vous bien que ce sont les seuls dans ma famille que je considère à « protéger ». Les autres, je m’en moque. Que je sois gay n’a pas à les déranger, je suis comme ça, et s’ils m’aiment ils m’acceptent comme ça. Mes grands-parents à leur âge, ont vécus trop de temps avec certaines idées dans la tête. Ils ne pourraient pas changer même en essayant, et je me dis que tout ça ne les ferait que souffrir. Mais quand je vois la façon dont ils me remercient, la façon qu’ils ont de me faire souffrir, je me dis qu’après tout, je me fais bien chier pour rien et que je pourrais bien arrêter enfin de jour ce rôle toutes les deux semaines. Ah oui, c’est sûr, So réussit ses études, a un copain depuis plus d’un an, a sa voiture et son appart’. Mais en ce qui concerne les deux derniers points, devinez qui les lui paie ? Indépendante ? Aha ! Et oui, moi je n’ai jamais présenté de copine.

 

Alors voila. Voila comment je me suis endormi hier soir. Haïssant mon oncle, trahi par mes grands-parents. Elle est belle la famille, elle est belle la gratitude. M. Grudge était déjà prêt à sortir. Sur la route, abasourdi, à minuit et demi, mon père est venu me voir, et avec la voix tremblante, il m’a dit ces mots « Ton oncle, tu fais une croix dessus, c’est tout. Tes grands-parents… Et bien Julien, il y a d’autres gens qui t’aiment, et qui savent ce que tu vaux vraiment ».

 

Papa, je t’aime.

 

Dimanche, 16h25, épilogue,

Avant de partir, ma grand-mère m’a donné une enveloppe en me disant simplement « on avait oublié ». Je soupçonne ma mère d’une petite mise à l’heure, mais même si ce n’est pas le cas, le mal est déjà fait. Rien que d’avoir oublié alors qu’elle n’a oublié personne d’autre, et que cette date du 24 juin était connue depuis deux mois. Mais ne dit-on pas faute avouée est à moitié pardonnée ? Elle m’a oublié, me l’a dit. Alors je vais pardonner, je le sais. Certains d’entre vous penseront sûrement « encore une fois, trop bon trop con » mais je suis comme ça. Celui que je ne pardonnerais pas, c’est mon oncle.

Non, pas lui.

Ecrit par Euan, le Dimanche 25 Juin 2006, 16:33 dans la rubrique "Actualités".


Commentaires :

  Impressive
Impressive
25-06-06
à 21:41

Salut mon cher ami,

Je viens de finir de lire ton article et il faut que j'avoue que j'avais les larmes aux yeux vers la fin de ton texte. Déjà je pense que moi ça aurait éclaté et que mon "mécontentement" aurait été visible, très visible (soit avec Frodon, soi avec ton oncle). Je suis aussi un peu comme toi, toujours Zen et il en faut pour que je me fâche sérieusement, mais apparemment, un peu comme dans ton cas, tout le monde a peur de moi lorsque je suis fâché. ça m'est arrivé tout récemment et ça a apparemment permis de remettre les pendules à l'heure avec certains amis qui se prenaient (soit-disant) un peu trop e libertés dans leur attitude envers moi.

J'avais les larmes aux yeux car je me demandais qu'est-ce que j'aurais fait à ta place. Probablement j'aurais éxplosé l'oncle en question on lui faisant comprendre que les sentiments désagréables sont réciproques. Deuxièmement je trouve que t'as eu beaucoup beaucoup de force à te laisser gâcher ton 20e anniversaire de cette manière. Avec moi cela n'aurait pas arrivé... je tiens trop à mes anniversaire pour que je me les laisse ruiner par des gens qui ne me respectent pas.

Ton père et ta mère sont en tout cas des parents adorables et je suis content de voir comment ils ont réagi.

Voilà juste quelques réactions "à chaud"

Un gros bisous d'encoragement

Stefano

  Insomnia
Insomnia
28-06-06
à 23:50

Un petit commentaire.... pourtant je ne sais pas trop quoi te dire.... Alors juste que je suis là... Et que si tu as besoin tu sais où me trouver.
Enormes bizzoux mon grand

  Euan
Euan
30-06-06
à 13:34

Re:

Mici à vous deux ^^

Le boulot, ça se termine, ça va.

La famille... La famille on la choisit pas, on constate et on agis en conséquence. Je n'aime pas mon oncle. Point.
Je pense arriver à pardonner mes grands-parents. Lui peut aller se faire voir :D
Et oui, je le dis avec le sourire. Mieux vaut en rire qu'en pleurer non?

Bisoux à vous deux :D