La suite... - Indécision: la technique du "pile ou face"

En général, lorsque j'ai une décision à prendre, j'arrive assez vite à peser le pour et le contre. D'autant plus rapidement qu'en général, mes choix ne sont ni cornéliens, ni vitaux.
Mais il m'arrive parfois de ne vraiment pas savoir que choisir. J'utilise alors, et avec parcimonie, la technique du pile ou face. Bien sûr, je n'utilise cette technique que lorsque le choix n'est pas trop important non plus, car s'en remettre carrément au hasard pour quelque chose qui peut boulverser votre vie n'est sans doute pas très judicieux.

La technique est simple, mais pour pouvoir être utilisée, il faut que quelques petites conditions soient réunies.
D'abord, et ça paraît évident, il faut que votre problème n'offre que deux solutions possibles. Une pièce n'a que deux faces, suivez un peu!
La deuxième et dernière condition, c'est d'avoir sur soi une pièce.

Après, j'ajoute quelques petits trucs, mais c'est juste moi. Libre à vous d'adapter ça à votre guise.

J'utilise si possible une pièce de 1€. Plus petite, j'ai peur que le vent, un courant d'air, ou quoi que ce soit d'autre, ne modifie la décision du hasard. Plus grosse, et j'ai peur que le poids de la pièce n'influe trop.
1€, ça me paraît bien.

Quelques minutes avant de lancer ma pièce, j'associe chaque décision à un côté de la pièce. Mais sans réfléchir surtout. Ne pas fixer une heure pour faire le choxi de l'association. Simplement laisser l'association venir d'un coup, sans réfléchir, et ne pas la changer en se disant "non, je pense que cette décision va mieux avec ce côté là".
Donc, une fois que votre association est faite, répétez-là dans votre tête comme une litanie quelques minutes, histoire que le hasard, ou quelqu'un là-haut, ou quoi que ce soit d'autre, ait le temps de savoir sur quel côté la pièce doit retomber.

Après quelques minutes (ou moins, il suffit simplement de le penser suffisamment fort pour que tout ce qui doit être au courant de l'association soit au courant) je procède au lancement.
La pièce calée sur le pouce, lui-même légèrement coincé sous mon index replié, je donne une pichenette du pouce. Là encore, une précaution: ne jamais réfléchir sur quel côté vous posez votre pièce sur le pouce. N'y réfléchissez pas, mieux, ne regardez pas la pièce à ce moment là.
Je laisse toujours la pièce tomber au sol. Je ne cherche jamais à la rattraper. Une fois au sol, enfin, regarder quel côté de la pièce vous regarde. C'est ce côté là qui a été choisi.

Si je vous parle de tout ça, c'est que je dois prendre une décision.
Que faire l'année prochaine? Travailler? Ou étudier?

Je sais, j'ai dit que je n'utilisais cette technique que pour des choix plutôt peu importants.
Mais là, cela fait maintenant plus d'un an que je réfléchis à la situation qui m'attends en septembre, et je ne trouve toujours pas.
Je vais donc utiliser cette technique, là, maintenant.

Pile je bosse.

Face j'étudie.

A tout à l'heure...